Communiques

N.B. : Pour le moment, l’Église du reste de Jésus-Christ du 7ème jour a deux web site :

https://eglisedureste7jour.com/

https://www.eglisedureste-7jr.org/

La prière au nom de tous les enfants de Dieu dans le monde

L’Éternel notre Dieu le Tout Puissant ; Merci pour tous tes bienfaits, merci pour cette période merveilleuse de jeûne et de prière, merci d’exaucer toutes nos demandes, merci de recevoir favorablement nos actions de grâce. Merci Père, car nous sommes aujourd’hui dans la période finale de ce monde là où tu vas manifester ta gloire comme tu l’as fait autrefois devant Pharaon, la mer rouge et au désert en faveur des Israélites.    Père, ne permets jamais que l’homme devienne Dieu sur la terre. Ne permets jamais que ses plans d’éliminer sur la terre son semblable que tu as créé à ton image arrive au bout. Les méchants ont tendu un piège dans lequel ils ont planifié de jeter l’homme afin d’avoir sur la terre non pas l’homme que tu as créé mais l’homme qu’eux seulement désirent ! C’est catastrophique. Arrête Père, arrête ces plans sataniques. Il est temps aujourd’hui de manifester ta gloire comme tu l’as fait chef Pharaon. Merci Père, d’exaucer notre prière. Merci Père, car tu es notre unique Défenseur et Libérateur ! Aujourd’hui, nous tes enfants qui reconnaissons tous ces bienfaits, sois notre soutien pour toujours, sois notre conseiller, notre lumière, notre guide. Ne permets jamais que nous soyons dans leur filet tendu pour assassiner. Père, le monde est corrompu, les fléaux, les maladies, les guerres, les maux de toutes sortes, voilà ce qui constituent notre monde. C’est pourquoi, nous te disons que ton règne vienne. C’est par ton règne que le mal disparaitra. Que ta seule volonté s’accomplisse sur la terre comme au ciel. Au nom de Jésus, Amen !

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Leçon de l’École du Sabbat

L’ALLIANCE ÉTERNELLE 

« Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les impiétés; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’ôterai leurs péchés. En ce qui concerne l’Évangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères. Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. » Romains 11: 25-29

Leçon de Lundi, le 6 Janvier 2024

Chapitre 61

Principes à observer en matière financière

Un budget équilibré—Ils sont nombreux, très nombreux, ceux qui n’ont pas appris à équilibrer leur budget. Ils ne parviennent pas à s’adapter aux circonstances; ils empruntent et empruntent à nouveau, au point d’être criblés de dettes; finalement, ils sont découragés et déprimés.

Tenez une comptabilité de vos dépenses—L’habitude de s’accorder tout ce dont on a envie et le manque de savoir-faire de l’épouse peuvent grever considérablement le budget familial; cependant, la mère pense peut-être qu’elle fait de son mieux, parce qu’elle n’a jamais appris à restreindre ses besoins et ceux de ses enfants, et qu’elle n’a pas acquis l’habileté requise dans les travaux ménagers. Une famille peut ainsi avoir besoin de deux fois plus d’argent qu’une autre famille de la même importance.

Tous devraient apprendre à tenir leurs comptes. Certaines personnes pensent que ce n’est pas essentiel, mais elles ont tort. Il faut noter ses dépenses avec soin.

La fâcheuse habitude de dilapider son argent—Le Seigneur a bien voulu me faire connaître les maux qu’engendrent des habitudes de prodigalité, pour que je puisse exhorter les parents à enseigner une stricte économie à leurs enfants. Apprenez-leur que l’argent dépensé à des choses superflues est détourné de son usage approprié.

Si vous vous laissez aller au gaspillage, rompez sans tarder avec cette habitude, sinon vous courez à votre ruine éternelle. Des principes de travail, d’économie et de sobriété représentent pour vos enfants un héritage préférable à une grosse dot.

Nous sommes étrangers et voyageurs sur la terre. Ne dépensons pas notre argent à satisfaire des désirs que Dieu nous demande de réprimer. Témoignons fidèlement de notre foi en mettant un frein à nos désirs.

Reproches à un père prodigue—Vous ne savez pas utiliser vos fonds de façon rationnelle et vous n’avez pas appris à vivre selon vos moyens. … Vous désirez vivement gagner de l’argent, pour pouvoir l’employer librement et au gré de vos désirs, si bien que votre enseignement et votre exemple dans ce domaine ont été une malédiction pour vos enfants. Ils accordent bien peu d’importance aux principes. Ils oublient Dieu de plus en plus, ne se soucient pas de lui déplaire et refusent toute contrainte. Plus on obtient facilement de l’argent, moins on est reconnaissant.

À une famille vivant au-dessus de ses moyens—Vous devez surveiller vos dépenses pour qu’elles ne dépassent pas vos recettes. Restreignez vos besoins.

Il est bien dommage que votre épouse vous ressemble tant dans ce domaine et qu’elle ne puisse pas vous aider en surveillant les petites dépenses pour éviter le gaspillage. Dans votre ménage, vous ne cessez d’accumuler les frais inutiles. Votre épouse aime voir ses enfants porter des vêtements bien trop coûteux pour vos moyens et, de ce fait, vous entretenez chez eux des goûts et des habitudes qui les rendent vaniteux et orgueilleux. Si seulement vous vouliez apprendre à économiser; si vous pouviez comprendre tout le danger qu’il y a à être dépensier, non seulement pour vous-même, mais aussi pour vos enfants et pour la cause de Dieu! Vous feriez une expérience essentielle pour la formation de votre caractère. Mais si vous n’y parvenez pas, vos enfants seront marqués pour la vie par votre mauvais exemple.

Il ne s’agit pas de vous inciter à accumuler des richesses—cela vous serait difficile—mais de vous conseiller à tous deux de dépenser votre argent avec discernement et d’enseigner chaque jour à vos enfants la modération, le renoncement et l’économie. Il vous faut les éduquer à la fois par le précepte et par l’exemple.

Une famille invitée au renoncement—Mon frère, ma sœur, il m’a été montré que vous avez beaucoup à apprendre. Vous vivez au-dessus de vos moyens. On ne vous a pas enseigné à économiser. Si vous touchez un salaire élevé, vous ne savez pas comment tirer le meilleur parti de cet argent. Au lieu d’agir avec prudence, vous suivez vos goûts ou vos désirs. Parfois, vous dépensez votre argent en achetant certains aliments coûteux que vos frères ne peuvent pas s’offrir. L’argent sort bien trop facilement de votre poche. … Le renoncement est une vertu que vous devez cultiver l’un et l’autre.

Les parents devraient apprendre à vivre selon leurs moyens et enseigner le renoncement à leurs enfants, par le précepte et par l’exemple. Ils devraient avoir des besoins moins nombreux et plus modestes, afin de pouvoir consacrer plus de temps à leur culture mentale et à leur développement spirituel.

L’indulgence excessive n’est pas une preuve d’amour—N’entretenez pas chez vos enfants l’idée que, parce que vous les aimez, vous devez tolérer leur orgueil, leurs caprices et leur goût pour le luxe. Ce n’est pas le moment d’essayer de trouver comment dépenser tout son argent. Utilisez plutôt votre imagination à chercher le moyen d’économiser. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Mardi, le 7 Janvier 2024

Chapitre 61

Principes à observer en matière financière

Économie et générosité ne sont pas incompatibles—La jeunesse d’aujourd’hui tend naturellement à négliger et à mépriser l’économie; elle la confond avec l’avarice et la mesquinerie. Or, le fait d’épargner est tout à fait compatible avec les idées et les sentiments les plus larges et les plus généreux. Là où il n’y a pas d’économie, il ne peut y avoir de vraie générosité. Personne ne doit penser qu’il est indigne de lui d’économiser et de chercher la meilleure façon d’utiliser les restes.

Une économie poussée à l’extrême—Dieu n’est pas honoré lorsque nous négligeons notre corps ou que nous lui imposons des excès, nous rendant ainsi inaptes pour son service. Prendre soin du corps en lui fournissant des aliments savoureux et nourrissants est un des premiers devoirs de la maîtresse de maison. Mieux vaut dépenser moins pour les vêtements et l’ameublement que se restreindre sur la nourriture.

Quelques maîtresses de maison rationnent leur famille aux repas afin d’être en mesure de recevoir somptueusement leurs visiteurs. Ce n’est pas raisonnable. Soyons plus simples avec nos hôtes et songeons avant tout aux besoins des nôtres.

Une économie excessive et des coutumes artificielles nous empêchent souvent d’exercer l’hospitalité lorsqu’elle serait nécessaire et bénie. Il faudrait que nos tables soient suffisamment garnies pour que le visiteur inattendu n’impose pas à la ménagère un travail supplémentaire.

Notre esprit d’économie ne portera jamais préjudice à la bonne alimentation de nos élèves qui doivent recevoir une nourriture abondante et saine. Mais que ceux qui ont la responsabilité de la cuisine rassemblent les restes afin que rien ne se perde.

Économie ne veut pas dire avarice, mais signifie une prudente utilisation des moyens disponibles, car il y a une grande œuvre à accomplir.

Offrir à l’épouse des commodités pour alléger sa tâche—La famille de frère E. s’efforce d’appliquer les principes d’une stricte économie. … En toute conscience, frère E. a décidé de ne pas aménager une cuisine et un réduit pour ranger le bois de chauffage nécessaire à sa grande famille, car il ne se sentait pas le droit d’investir des fonds pour accroître son confort personnel alors que l’on a besoin d’argent pour faire progresser la cause de Dieu. J’ai cherché à lui montrer qu’il était indispensable, à la fois pour la santé et le moral de ses enfants, de rendre la maison agréable et de se procurer les appareils ménagers qui permettront d’alléger la tâche de son épouse.

De l’argent de poche pour l’épouse—Vous devez vous aider l’un l’autre. Ne considérez pas comme une vertu de serrer les cordons de la bourse, en refusant de donner de l’argent à votre femme.

Vous devriez lui remettre chaque semaine une certaine somme d’argent et la laisser libre de l’employer à son gré. Vous ne lui avez pas donné l’occasion de développer son ingéniosité et ses goûts parce que vous n’avez pas une juste notion du rôle que l’épouse doit remplir. La vôtre possède un jugement sain et bien équilibré.

Confiez à votre femme une partie de l’argent que vous recevez. Que cette part lui appartienne en propre et qu’elle puisse en user comme il lui plaît. Vous devriez l’autoriser à utiliser à sa guise un argent qu’elle a bien gagné. Si elle avait disposé d’une certaine somme, qu’elle aurait dépensée à son gré, sans être critiquée, son esprit aurait été soulagé d’un grand poids. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Mercredi, le 8 Janvier 2024

Chapitre 61

Principes à observer en matière financière

Recherchez le confort et la santé—Frère P. n’a pas fait un usage judicieux de ses fonds. Au lieu de se laisser guider par un jugement sain, il s’est laissé influencer par les idées et les désirs de ses enfants. Il ne mesure pas à leur juste valeur les moyens dont il dispose; il devrait les employer avec discernement pour se procurer les objets qui sont vraiment indispensables au confort et à la santé des siens. Toute la famille doit faire des progrès dans ce domaine. Bien des choses lui sont nécessaires, si elle veut bénéficier du confort et de certaines commodités. Le manque d’ordre et d’organisation en matière de gestion du foyer a un effet réellement nuisible et destructeur.

Nous revêtir de haillons ou priver notre maison de tout ce qui contribue à la rendre confortable, attrayante et pratique ne nous donnera pas un cœur plus pur ni plus saint.

Dieu n’exige pas de son peuple qu’il se prive de ce qui est réellement nécessaire à sa santé et à son bien-être, mais il n’approuve ni le laisser-aller, ni le gaspillage, ni les goûts de luxe.

Gérer ses biens avec sagesse—Vous devriez apprendre à savoir dans quelle mesure il faut économiser et jusqu’à quel point il vous faut dépenser. À moins que nous ne renoncions à nous-mêmes et ne portions notre croix, nous ne pouvons être des disciples du Christ. Il nous faut régler fidèlement nos dettes à mesure que nous les contractons, combler les déficits, rattraper les pertes et savoir exactement ce qui nous revient. Vous devriez établir le compte des moindres dépenses faites pour votre propre plaisir, noter ce que vous avez utilisé uniquement pour satisfaire et entretenir vos désirs et vos appétits pervertis. L’argent dépensé en friandises inutiles pourrait être employé pour augmenter considérablement le confort et les commodités de votre maison. Il n’est pas nécessaire de se montrer avare; il suffit que vous soyez honnêtes avec vous-mêmes et avec vos frères. L’avarice est un mauvais usage des bontés de Dieu. La prodigalité est aussi un abus. Les menues dépenses qui vous semblent négligeables finissent par représenter de grandes sommes.

Le cœur soumis sera guidé—Il n’est pas nécessaire ici de spécifier comment l’économie peut se pratiquer dans chaque cas. Ceux dont le cœur est entièrement livré à Dieu, et qui se laissent guider par sa Parole, sauront comment se conduire dans tous les devoirs de la vie. Ils apprendront à l’école de Jésus, qui est doux et humble de cœur; en cultivant la patience du Christ, ils fermeront la porte à de multiples tentations. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Jeudi, le 9 Janvier 2024

Chapitre 62

La nécessité de l’économie

« Rassemblez les restes »—Un jour, le Christ donna à ses disciples une leçon sur l’économie qui mérite une attention spéciale. Il avait accompli le miracle qui lui permit de nourrir les milliers de personnes venues écouter son enseignement. Lorsque toutes furent rassasiées, le Christ ne voulut pas que les restes soient perdus. Lui qui, par son pouvoir divin, avait pu nourrir cette grande multitude selon ses besoins, demanda à ses disciples de ramasser les restes, afin que rien ne soit perdu. Cette leçon s’adresse tout autant à nous qu’aux contemporains du Christ. Le Fils de Dieu connaissait les nécessités de la vie temporelle. Il ne négligea pas ce qui restait après le repas, bien qu’il soit capable de refaire un tel miracle.

Les leçons données par le Christ peuvent s’appliquer à tous les domaines de la vie pratique. L’économie doit être réalisée en toutes choses. Rassemblez les restes, afin que rien ne se perde. Il existe une forme de christianisme qui ne transforme pas le cœur et qui n’est, par conséquent, que de la théorie. Une telle religion demeure tout à fait étrangère à la vie pratique. Les devoirs religieux et la plus grande sagesse dans le domaine matériel doivent être étroitement liés.

Imitez le Christ en matière de renoncement—Afin de pouvoir connaître personnellement les déceptions, les épreuves et les chagrins qui atteignent les êtres humains, le Christ s’est abaissé jusqu’aux profondeurs du malheur et de l’humiliation. Il a foulé le sentier qu’il demande à ses disciples de suivre. Il leur dit: « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » Matthieu 16:24. Mais ceux qui font profession de christianisme ne sont pas toujours disposés à pratiquer le renoncement que le Sauveur attend d’eux. Ils ne sont pas prêts à mettre un frein à leurs désirs et à leurs appétits pour être en mesure de donner davantage au Seigneur. Certains disent: « Ma famille a des goûts de luxe, et il faut beaucoup d’argent pour la satisfaire. » Cela montre que de telles personnes ont besoin d’apprendre les leçons d’économie enseignées par la vie du Christ. …

Nous sommes tous tentés de nous accorder des satisfactions égoïstes et déraisonnables; mais souvenons-nous que le Seigneur qui possède la vie et la gloire est venu en ce monde pour enseigner à l’humanité la leçon du renoncement.

Ceux qui ne vivent pas pour eux-mêmes n’emploieront pas chaque franc à satisfaire leurs besoins imaginaires et leur goût du confort, mais ils se souviendront qu’ils sont les disciples du Christ, et que d’autres ont besoin de nourriture et de vêtements.

Économisez en vue d’aider la cause de Dieu—Il y aurait beaucoup à dire aux jeunes sur le privilège qui est le leur de pouvoir soutenir la cause de Dieu en apprenant l’économie et le renoncement. Plusieurs pensent qu’ils peuvent s’offrir tout ce qui peut leur faire plaisir et, pour cela, ils prennent l’habitude de dépenser tout leur salaire. Dieu veut qu’en ce domaine nous soyons plus raisonnables. Nous péchons contre nous-mêmes lorsque nous nous contentons de vivre pour manger, boire et nous vêtir. Dieu a quelque chose de plus élevé à nous offrir. Si nous sommes prêts à abandonner nos désirs égoïstes et à consacrer nos qualités de cœur et d’esprit à l’œuvre de Dieu, les puissances du ciel coopéreront avec nous, et feront de nous une véritable bénédiction pour nos semblables.

Même s’il est pauvre, un jeune qui est travailleur et économe peut mettre quelque argent de côté pour la cause de Dieu.

Conseils à ceux qui sont tentés de dépenser inutilement—Lorsque vous êtes tentés de dépenser de l’argent en futilités, vous devriez vous rappeler le renoncement et le sacrifice que le Christ a consentis pour sauver l’homme déchu. Nos enfants devraient apprendre à renoncer à eux-mêmes et à se maîtriser. Tant de prédicateurs trouvent qu’ils ont du mal à joindre les deux bouts parce qu’ils ne savent pas refréner leurs goûts, leurs ambitions et leurs penchants. Et si tant d’hommes font faillite et s’emparent malhonnêtement de certains fonds, c’est qu’ils cherchent à satisfaire les goûts exagérés de leurs femmes et de leurs enfants. Combien les parents ne devraient-ils pas s’appliquer, par le précepte et par l’exemple, à enseigner l’économie à leurs enfants!

J’aimerais pouvoir graver dans tous les esprits l’idée que gaspiller l’argent du Seigneur à s’offrir des fantaisies est un péché grave. Des dépenses qui paraissent insignifiantes peuvent provoquer un enchaînement de circonstances qui se répercuteront jusque dans l’éternité. Au jour du jugement, lorsque les livres seront ouverts, on mettra sous vos yeux le côté négatif de votre vie: le bien que vous auriez pu faire avec toutes les menues sommes réunies et celles—parfois très élevées—que vous avez dépensées à des buts totalement égoïstes. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Vendredi, le 10 Janvier 2024

Chapitre 62

La nécessité de l’économie

Chaque franc et chaque centime comptent—Ne gaspillez pas votre argent—ne serait-ce que quelques francs ou quelques centimes—à des achats inutiles. Vous pensez peut-être que ces petites sommes sont dérisoires, mais si on les additionne, elles finiront par atteindre un chiffre impressionnant. Si nous le pouvions, nous tenterions de justifier les fonds dépensés en objets superflus dans les vêtements et pour la satisfaction de désirs égoïstes. Mais la pauvreté sous toutes ses formes est partout présente. Et Dieu nous a prescrit de secourir l’humanité souffrante de toutes les manières possibles.

Le Seigneur veut que son peuple soit prévoyant et consciencieux; qu’il étudie et pratique l’économie en toutes choses, et ne laisse rien se perdre.

Les sommes que nous dépensons chaque jour en futilités, avec l’idée que « cela ne coûte pas grand-chose », semblent bien minimes; mais si on les multiplie par les trois cent soixante cinq jours d’une année, et cela pendant plusieurs années, le montant final paraîtra presque incroyable.

Ne cherchez pas à rivaliser avec des voisins qui suivent la mode—Il vaut mieux ne pas jouer les riches ou prétendre être plus que nous ne sommes en réalité—c’est-à-dire les disciples effacés d’un Sauveur doux et humble. Si nos voisins construisent et aménagent leurs maisons d’une manière que nous ne pourrions nous permettre d’imiter, nous n’avons pas lieu d’en être troublés. Comment Jésus doit-il considérer nos efforts égoïstes pour satisfaire nos appétits, plaire à nos invités, ou suivre nos propres penchants! Chercher à parader ou permettre à nos enfants de nous imiter en ce domaine constitue un véritable piège de Satan.

Une expérience personnelle faite par Madame White dans son adolescence—À douze ans, je savais déjà ce que c’était que d’économiser. Avec ma sœur, j’appris un métier, et, bien que nous ne gagnions que 25 cents par jour, nous arrivions à en épargner une partie pour les missions. Ainsi, peu à peu, nous sommes parvenues à mettre de côté 30 dollars. Ensuite, lorsque nous entendîmes proclamer le message du retour imminent du Seigneur, et qu’un appel fut adressé pour trouver des ouvriers et des fonds, nous avons ressenti comme un privilège de pouvoir remettre les 30 dollars à notre père; nous lui avons demandé de les employer à l’acquisition de traités et de brochures destinés à diffuser le message parmi ceux qui étaient dans les ténèbres. …

Avec l’argent que nous gagnions grâce à notre travail, ma sœur et moi nous nous procurions nos vêtements. Nous remettions la somme à notre mère, en lui disant: « Achète-nous des vêtements de manière qu’il reste quelque chose à donner pour l’évangélisation. » Et elle le faisait, entretenant ainsi en nous l’esprit missionnaire.

Pratiquer l’économie: un principe—Ceux qui répondent favorablement aux appels destinés à soutenir l’œuvre de Dieu et à soulager les malheureux, ne se montrent pas désordonnés, insouciants et négligents dans la conduite de leurs affaires. Ils veillent constamment à équilibrer leur budget. Pour eux, l’économie est un principe; ils considèrent que c’est leur devoir d’épargner afin d’exercer la libéralité. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Samedi, le 11 Janvier 2024

Chapitre 63

Apprendre aux enfants la manière de gagner de l’argent et de le dépenser

Enseignez la simplicité dans la vie quotidienne—Les parents doivent élever et éduquer leurs enfants de manière à leur inculquer des habitudes de tempérance et de renoncement. Ils doivent sans cesse leur rappeler leur devoir: obéir à la Parole de Dieu et vivre pour le service de Jésus. Ils doivent apprendre à leurs enfants qu’il est important d’introduire dans la vie quotidienne des habitudes de simplicité, et d’éviter de faire de trop grosses dépenses dans les vêtements, la nourriture, l’aménagement de leur maison et son ameublement.

On devrait apprendre aux enfants, dès leur plus jeune âge, à lire, écrire et calculer pour qu’ils sachent tenir leurs propres comptes. Ce sont des connaissances qu’ils peuvent acquérir progressivement. Mais avant tout, il faudrait leur faire comprendre que la crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse.

La jeunesse doit tenir compte du budget familial—Les idées erronées sur l’emploi de l’argent ne peuvent qu’exposer nos jeunes à de graves dangers. On ne doit pas leur donner de l’argent en leur laissant croire que la source en est intarissable et qu’ils peuvent y puiser pour se payer tout ce dont ils croient avoir besoin. L’argent doit être regardé comme un don que Dieu nous a fait pour la poursuite de son œuvre, pour l’édification de son royaume. Les jeunes devraient apprendre à refréner leurs désirs.

Ne vous créez pas de multiples besoins, surtout si les fonds destinés aux dépenses du foyer sont limités. Calculez vos besoins en fonction des revenus de vos parents. Le Seigneur saura reconnaître et approuvera vos efforts désintéressés. … Soyez fidèles dans les petites choses. Ainsi, vous ne risquerez pas de vous montrer insouciants dans les responsabilités plus importantes. La Parole de Dieu déclare: « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. » Luc 16:10.

Enseignez la valeur de l’argent—L’argent que les jeunes reçoivent sans grand effort n’a pas beaucoup de valeur à leurs yeux. Certains parents doivent travailler dur et s’imposer des privations pour gagner leur vie. Aussi est-il profitable, pour ces jeunes, qu’ils sachent d’où vient l’argent qu’ils dépensent, ce que coûtent leurs vêtements, leur nourriture et, éventuellement, l’achat d’une maison.

Pour les enfants, il y a diverses façons de gagner de l’argent et de faire leur part dans les offrandes de gratitude à Jésus, qui a donné sa vie pour eux. … On devrait leur apprendre que l’argent qu’ils gagnent ne leur appartient pas et ne doit pas être dépensé au gré de leur esprit dénué de maturité, mais qu’ils doivent l’utiliser d’une manière judicieuse, tout en pensant à des objectifs missionnaires. Ils ne devraient pas se contenter de demander de l’argent à leur père ou à leur mère pour le donner à la collecte puisque cet argent ne leur appartient pas. Ils devraient plutôt se poser la question: « Vais-je donner une part de ce qui ne m’a rien coûté? »

Il nous arrive de manquer de sagesse dans l’aide que nous apportons à nos enfants. Ceux qui fréquentent les institutions et y travaillent pour gagner leur écolage apprécient mieux leurs avantages que ceux qui sont pris en charge par quelqu’un d’autre, car ils savent ce qu’il leur en coûte. Nous ne devons pas nous occuper de nos enfants au point qu’ils deviennent des fardeaux dépourvus de toute initiative.

Les parents manquent à leurs devoirs lorsqu’ils se montrent trop généreux à l’égard d’un jeune qui n’a pas encore essayé de gagner de l’argent en travaillant utilement, alors qu’il est assez fort physiquement pour entreprendre des études de théologie ou de médecine.

Engagez les enfants à se procurer leur propre argent—Bien des enfants vivant hors de la ville peuvent disposer d’un bout de terrain et apprendre à y jardiner, ce qui leur donnera le moyen de trouver des fonds pour la cause de Dieu. Garçons et filles peuvent se livrer à une telle occupation; bien dirigés, ils sauront ainsi estimer l’argent à sa juste valeur et l’économiser. De cette manière, les enfants peuvent gagner, non seulement de quoi aider les missions, mais aussi de quoi s’acheter leurs propres vêtements, et on devrait les encourager dans ce sens. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Dimanche, le 12 Janvier 2024

Chapitre 63

Apprendre aux enfants la manière de gagner de l’argent et de le dépenser

Réagissez contre l’emploi inconsidéré de l’argent—Que d’argent ne gaspillons-nous pas en achats inutiles pour la maison, en fanfreluches, en vêtements raffinés, en sucreries et autres choses superflues! Parents, apprenez à vos enfants que c’est une erreur d’employer l’argent du Seigneur pour son propre plaisir. … Encouragez-les à économiser autant que possible une partie de leur argent pour le consacrer au travail missionnaire. Ils acquerront ainsi une riche expérience en pratiquant le renoncement, et bien souvent cela les empêchera de se livrer à certains excès.

Les enfants peuvent apprendre à manifester leur amour pour le Christ en se privant de futilités à cause desquelles l’argent leur file littéralement entre les doigts. Un tel enseignement devrait être inculqué dans chaque famille. Il requiert tact et méthode, mais il représente la meilleure éducation que les enfants puissent recevoir. Et si tous les jeunes enfants voulaient bien apporter leurs offrandes au Seigneur, leur générosité illustrerait à merveille ce proverbe: « Les petits ruisseaux font les grandes rivières. »

Mettez une tirelire sur la cheminée ou dans un endroit où elle puisse être vue. Les enfants pourront y glisser leurs offrandes pour le Seigneur. … Cela contribuera à leur formation au service de Dieu.

Apprenez aux enfants à donner la dîme et à faire des offrandes—Non seulement le Seigneur revendique la dîme comme sa propriété, mais il nous montre la manière dont elle devrait lui être réservée. Il dit: « Honore le Seigneur avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu. » Proverbes 3:9. Cela ne veut pas dire que nous devions dépenser nos biens pour nous-mêmes et apporter au Seigneur ce qu’il en reste, même si ce restant correspond à la juste dîme. Non! Qu’en premier lieu la part de Dieu soit mise de côté. Les instructions que le Saint-Esprit nous transmet au sujet des dons sous la plume de l’apôtre Paul, mettent en lumière un principe qui s’applique également à la dîme: « Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra… » 1 Corinthiens 16:2. Ces préceptes s’adressent à la fois aux parents et aux enfants.

Une erreur dont se rendent coupables certains pères fortunés—Les circonstances dans lesquelles un enfant se trouve placé exercent souvent sur lui une influence plus réelle que l’exemple même de ses parents. Certains hommes fortunés s’attendent que leurs enfants soient exactement ce qu’ils étaient eux-mêmes dans leur jeunesse; et si ce n’est pas le cas, ils en accusent la perversité de la génération actuelle. Mais ils n’ont pas le droit de formuler de telles exigences pour leurs enfants, à moins de les placer dans des conditions semblables à celles qu’ils ont connues eux-mêmes. Ce sont justement ces circonstances qui ont fait du père ce qu’il est. Dès son jeune âge, il a été accablé par le dénuement et obligé de travailler avec courage et acharnement. Son caractère a été modelé par la dure école de la pauvreté. Il s’est trouvé contraint de limiter ses besoins, d’être diligent dans son travail et simple dans ses goûts. Pour trouver de quoi se nourrir et s’habiller, il a dû mobiliser toutes ses facultés et pratiquer l’économie.

Les pères se donnent du mal pour placer leurs enfants dans une situation aisée, plutôt que dans des circonstances semblables à celles qu’ils ont connues à leurs débuts. C’est là une erreur courante. Si, de nos jours, les enfants étaient soumis à la même école que leurs aînés, ils deviendraient aussi utiles qu’eux. Les parents ont modifié les conditions de vie de leurs enfants. Le père a eu la pauvreté pour maître; le fils, lui, ne connaît que l’abondance; tous ses désirs sont satisfaits. Le caractère de l’un a été formé à la dure école de l’austérité, où le plus petit bienfait était apprécié. La personnalité et les habitudes de l’autre seront façonnées, elles, non par les conditions de vie qui existaient autrefois, mais par la situation présente—caractérisée par l’aisance et le laisser-aller. … Dans ces conditions, et alors que l’abondance règne de tous côtés, comment pourrait-on la lui refuser?

Le meilleur héritage que les parents puissent léguer à leurs enfants—Le plus bel héritage que l’on puisse laisser à ses enfants, c’est de leur apprendre à faire un travail utile et de leur donner l’exemple d’une vie caractérisée par la générosité. Une telle vie leur fera comprendre la véritable valeur de l’argent, qui ne doit être apprécié que pour le bien qu’il peut procurer en nous aidant à faire face à nos propres besoins ainsi qu’à ceux de nos semblables, et surtout à l’avancement de la cause de Dieu.

Leçon de Lundi, le 13 Janvier 2024

Chapitre 64

L’honnêteté en affaires

La Bible, un guide pour l’homme d’affaires—Il n’est aucune branche dans les affaires—à condition qu’elle soit permise—pour laquelle on ne trouve dans la Bible une préparation essentielle. Les principes qu’elle donne en matière d’honnêteté, d’économie, de tempérance et de pureté sont le secret du véritable succès. Tels qu’ils se présentent dans le livre des Proverbes, ils constituent un trésor de sagesse pratique. Dans quel ouvrage un commerçant, un artisan, un directeur d’entreprise quelconque pourrait-il trouver, pour lui-même et pour ses employés, de meilleurs conseils que ceux contenus dans ces paroles du sage:

« Si tu vois un homme habile dans son ouvrage, il se tient auprès des rois; il ne se tient pas auprès des gens obscurs. »

« Tout travail procure l’abondance, mais les paroles en l’air ne mènent qu’à la disette. »

« L’âme du paresseux a des désirs qu’il ne peut satisfaire. … L’ivrogne et celui qui se livre à des excès s’appauvrissent, et l’assoupissement fait porter des haillons. »

Plus d’un aurait échappé à l’embarras ou à la faillite s’il avait pris garde aux sérieux avertissements des Écritures si souvent répétés:

« Celui qui a hâte de s’enrichir ne reste pas impuni. »

« La richesse mal acquise diminue, mais celui qui amasse peu à peu l’augmente. »

« Des trésors acquis par une langue mensongère sont une vanité fugitive et l’avant-coureur de la mort. »

« Celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête. »

« Celui qui cautionne autrui s’en trouve mal, mais celui qui craint de s’engager est en sécurité. »

Le huitième commandement condamne … le larcin et le vol qualifié. Il réclame une stricte probité dans les plus petits détails de la vie. Il défend la tromperie en matière commerciale et exige le paiement des dettes et des salaires.

La malhonnêteté dégrade l’esprit et le caractère—Celui qui profère le mensonge et pratique la fraude perd le respect de soi-même. Il est peut-être inconscient du fait que Dieu le voit et qu’il connaît toutes ses transactions en affaires, que des saints anges pèsent ses mobiles et écoutent ses paroles, et qu’il sera rémunéré selon ses œuvres; mais, à supposer qu’il lui soit possible de cacher ses méfaits aux hommes et à Dieu, le fait de se savoir l’auteur de ces procédés suffit à avilir son esprit et son caractère. Une seule mauvaise action ne détermine pas tout le caractère, mais elle y fait une brèche, et l’on succombe plus facilement à la tentation suivante, jusqu’à ce qu’on prenne l’habitude de mentir et d’être malhonnête en affaires, et que l’on perde ainsi la confiance de son entourage.

Si, dans nos rapports avec nos semblables, nous commettons de légères malhonnêtetés ou des fraudes plus graves, nous ferons de même avec Dieu. Les hommes qui persistent à recourir à la tromperie finiront par abandonner leurs principes et par abuser leur propre âme, perdant ainsi le ciel et la vie éternelle. Pour pouvoir obtenir un petit profit temporel, ils n’hésiteront pas à sacrifier leur honneur et la religion elle-même. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Mardi, le 14 Janvier 2024

Chapitre 64

L’honnêteté en affaires

Évitez les dettes—Beaucoup de familles sont pauvres parce qu’elles dépensent tout leur argent dès qu’elles le reçoivent.

Vous devez veiller à ce que personne ne dirige ses affaires de manière à s’endetter. … Lorsque quelqu’un s’engage dans les dettes, il tombe dans les filets que Satan déploie devant les âmes. …

L’un des pièges consiste à prélever de l’argent et à l’employer dans un but quelconque avant même qu’il ait été gagné.

Exhortations adressées à une personne qui vit au-dessus de ses moyens—Vous ne devez pas vous permettre d’avoir des ennuis d’argent, cela affaiblit votre foi et tend à vous décourager; et le fait même d’y penser vous rend presque furieux. Vous devez réduire vos dépenses et vous efforcer de corriger ce défaut de caractère. Vous pouvez et devez faire des efforts bien déterminés pour maîtriser votre tendance à dépenser plus que vous ne gagnez.

La cause de Dieu peut en pâtir—Le monde a le droit de s’attendre à une stricte intégrité de la part de ceux qui se disent chrétiens. Pour un seul homme qui ne se soucie pas de payer ce qu’il doit, on risque de juger toute notre dénomination comme indigne de confiance.

Ceux qui prétendent à la sainteté devraient faire honneur à la doctrine qu’ils professent et ne pas permettre que la vérité soit outragée par leur attitude inconsidérée. « Ne devez rien à personne », dit l’apôtre.

Conseils à quelqu’un qui a des dettes—Soyez bien décidé à ne plus jamais contracter de nouvelles dettes. Pour ne pas retomber dans ce travers, renoncez plutôt à mille choses. Car ces dettes ont été la grande malédiction de votre vie. Il faut les éviter comme la peste.

Prenez avec Dieu l’engagement solennel de rembourser vos dettes et de ne plus rien devoir à personne, même si vous devez vous contenter de porridge et de pain. Il est si facile, en préparant vos repas, de gaspiller quelques francs pour des choses superflues! Qui ménage ses centimes accumulera des francs. Ce sont ces petits riens dépensés çà et là pour une chose ou une autre qui finissent très vite par faire des centaines de francs. En tout cas, aussi longtemps que vous êtes chargé de dettes, efforcez-vous de vivre dans le renoncement. … Ne vous relâchez pas, ne vous découragez pas et ne revenez pas en arrière. Ne tenez pas compte de ce qui vous ferait plaisir ou envie, économisez franc par franc et remboursez vos dettes. Liquidez-les aussi vite que possible. Lorsque vous vous en serez entièrement libéré, que vous ne devrez plus rien à personne, vous aurez remporté une grande victoire.

Se montrer compréhensif envers des débiteurs malchanceux—Lorsque quelqu’un se trouve endetté et qu’il est vraiment incapable de faire face à ses obligations, on ne devrait pas le contraindre à faire ce qui dépasse ses possibilités. Tout en lui donnant la faculté de payer ce qu’il doit, il ne faut pas le mettre dans une situation inextricable. Bien que, dans ce cas, une attitude intransigeante puisse être considérée comme conforme à la justice, ce n’est pas là une marque de la miséricorde et de l’amour de Dieu.

Danger des positions extrêmes—Certains manquent de sagesse et contractent des dettes qu’ils pourraient éviter. D’autres, en revanche, montrent une prudence qui reflète un manque de foi. En profitant de certaines circonstances, nous pouvons à certains moments, tout en restant fidèles aux principes, investir des fonds dans des conditions si favorables que l’œuvre de Dieu en sera fortifiée et grandie. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Mercredi, le 15 Janvier 2024

Chapitre 65

Assurer l’avenir

En acquérant des propriétés et en économisant, on combat la prodigalité—Frère et sœur B. n’ont pas appris à économiser. … Ils veulent se procurer tout ce qu’ils voient, quelle qu’en soit la quantité, jouir de tout, et lorsque l’affliction les frappe, ils ne sont pas du tout préparés à la supporter. … S’ils s’étaient montrés des gérants économes, disposés au renoncement, ils auraient déjà eu la possibilité d’acquérir une maison bien à eux et, en outre, de mettre de l’argent de côté pour affronter, le cas échéant, l’adversité. Mais ils se refusent à économiser comme l’ont fait d’autres—qui ont dû parfois même les prendre à leur charge. S’ils persistent dans cette attitude, ils n’atteindront pas la perfection du caractère pour le jour du Seigneur.

Un conseil utile—Vous avez été autrefois dans des affaires qui, à certains moments, vous ont rapporté de substantiels bénéfices. Ayant gagné beaucoup d’argent, vous n’avez pas cherché à en mettre de côté pour parer à une éventuelle période de récession, et vous avez gaspillé de fortes sommes pour satisfaire des besoins imaginaires. Si vous et votre épouse aviez compris que Dieu vous demandait de renoncer à vous offrir tout ce qui vous fait plaisir ou envie, et d’épargner en vue de l’avenir, au lieu de vivre au jour le jour, vous auriez de quoi subvenir à vos besoins et votre famille jouirait du bien-être. Il est une leçon que vous devez apprendre …, c’est de savoir tirer le meilleur parti de peu de chose.

Apprendre à épargner de façon systématique—Si vous aviez économisé comme vous auriez dû le faire, vous pourriez disposer aujourd’hui d’un large capital pour parer à toute éventualité et pour soutenir la cause de Dieu. Chaque semaine vous devriez mettre de côté une partie de votre salaire, et ne pas y toucher à moins d’une réelle nécessité, ou la restituer sous forme d’offrande à Dieu, le grand Dispensateur. …

L’argent que vous avez gagné n’a pas été utilisé d’une façon sage et rationnelle; vous auriez dû en réserver une partie pour le cas où vous seriez malade et où votre famille se trouverait privée de votre soutien financier. Les vôtres devraient pouvoir compter sur un certain capital au cas où vous connaîtriez le dénuement.

Constitution d’un fonds d’épargne—Vous devriez, chaque semaine, mettre de côté en lieu sûr de cinq à dix dollars auxquels vous ne toucheriez qu’en cas de maladie. D’ailleurs, une partie de ces économies peut vous rapporter des intérêts. Après avoir payé vos dettes, vous pouvez donc vous constituer des réserves, à condition de bien gérer vos revenus.

J’ai connu une famille qui dépensait son salaire entier—vingt dollars par semaine—alors qu’une autre famille tout aussi nombreuse ne gagnait que douze dollars et parvenait néanmoins à en prélever un ou deux chaque semaine, parce qu’elle s’abstenait d’acheter des choses apparemment indispensables, mais dont elle pouvait tout de même se passer. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Jeudi, le 16 Janvier 2024

Chapitre 65

Assurer l’avenir

Sauvegarder l’avenir de vos biens par un testament—Les fidèles économes de Dieu sauront exactement où en sont leurs affaires et, en hommes avisés, ils seront prêts à toute éventualité. S’ils venaient à mourir subitement, ceux qui seraient appelés à dresser leur bilan ne rencontreraient aucune difficulté grave.

Beaucoup de gens ne pensent pas à faire leur testament tant qu’ils jouissent apparemment d’une bonne santé. Mais nos frères devraient prendre cette précaution. Il faudrait qu’ils connaissent exactement l’état de leur fortune et qu’ils ne laissent pas leurs affaires dans le désordre. Qu’ils fassent le nécessaire pour que tout soit clair s’ils viennent un jour à disparaître.

Les testaments devraient être libellés d’une façon légale. Une fois rédigés, ils peuvent rester tels quels pendant des années, sans causer de tort à personne si du moins le testateur continue à soutenir régulièrement de ses dons la cause de Dieu. Mes frères, le fait d’avoir écrit votre testament ne vous fera pas mourir un jour plus tôt. En prenant des dispositions en faveur de vos parents, n’oubliez pas l’œuvre de Dieu. Vous êtes dépositaires des biens du Seigneur; c’est aux exigences divines que vous devez accorder la priorité. Il ne s’agit pas, naturellement, de laisser votre femme et vos enfants dans la misère; selon leurs besoins, vous devez prendre des mesures en leur faveur. Mais ne faites pas figurer sur votre testament, simplement parce que c’est la coutume, une longue liste de parents qui ne sont pas dans le dénuement.

Souvenez-vous de la cause de Dieu tandis que vous êtes en vie—Que personne ne s’imagine qu’il sera en harmonie avec le Seigneur parce qu’après avoir accumulé des biens durant sa vie, il en aura légué, avant de mourir, une partie à une œuvre de bienfaisance.

Certains conservent leur fortune d’une manière égoïste durant toute leur vie, comptant pouvoir réparer leur négligence en mentionnant la cause de Dieu dans leur testament. Mais moins de la moitié de cet héritage profitera au destinataire mentionné. Frères et sœurs, faites vous-mêmes des investissements dans la banque du ciel, et n’abandonnez pas votre rôle de gérant au profit de quelqu’un d’autre.

Une imprudence à éviter: céder la gestion de ses biens à ses enfants—Les parents devraient prendre bien garde, en confiant à leurs enfants les richesses que Dieu a placées entre leurs mains, d’être tout à fait sûrs que ceux-ci s’intéressent à la cause de Dieu, qu’ils l’aiment et s’y dévouent autant qu’eux-mêmes; qu’ils seront même plus sincères et plus zélés qu’eux en faisant progresser cette œuvre, et plus généreux quand il s’agira de promouvoir les diverses entreprises qui s’y rattachent et qui nécessitent des fonds. Mais de nombreux parents abandonnent leurs biens à leurs enfants, se déchargeant sur eux de leurs responsabilités de gérants, et cela parce que Satan les y pousse. Ce faisant, ils placent véritablement leur fortune entre les mains de l’ennemi. Ce dernier agit de manière à réaliser ses propres projets, afin de priver la cause de Dieu de moyens dont elle a besoin et qui pourraient la soutenir efficacement.

L’accumulation des richesses, une malédiction—Ceux qui acquièrent des richesses dans le seul but de les entasser lèguent ainsi à leurs enfants une réelle malédiction. Ils commettent là un terrible péché qui met leur âme en danger et dont les conséquences affecteront jusqu’à leur postérité. Souvent les enfants gaspillent l’argent dans de telles extravagances et une telle débauche qu’ils en sont réduits à la mendicité. Ils ne connaissent pas la valeur de l’héritage qu’ils ont dilapidé. Si leurs parents leur avaient montré le bon exemple, en ne cherchant pas à accumuler des richesses, mais plutôt à les partager, ils auraient amassé pour eux-mêmes un trésor dans le ciel et reçu en retour la paix et le bonheur dans cette vie, et des richesses éternelles dans la vie à venir. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Vendredi, le 17 Janvier 2024

Chapitre 66

Savoir contrôler nos sens

Pourquoi Dieu nous a donné la faculté de voir, d’entendre et de parler—Dieu a donné à l’homme des yeux pour qu’il admire les choses merveilleuses qui procèdent de ses lois. Il lui a donné des oreilles pour qu’il écoute son message proclamé par ses prédicateurs. Il lui a donné le sens de la parole afin qu’il fasse connaître le Christ comme le Sauveur qui pardonne les péchés. Avec son cœur l’homme croit à la justice, et par sa bouche il confesse qu’il est sauvé.

Comment Satan parvient à pénétrer dans le cœur—Chacun doit protéger ses sens, sinon Satan arrivera à les dominer: ce sont en effet les voies qui conduisent au cœur.

Si vous voulez rester maître de votre esprit et empêcher les pensées vaines et perverses de souiller votre âme, vous devez monter bonne garde sur vos yeux, vos oreilles et sur tous vos sens. Seul le pouvoir de la grâce peut accomplir cette œuvre indispensable.

Les anges de Satan s’ingénient à paralyser les sens afin que les conseils, les avertissements et les reproches ne soient pas entendus ou n’aient pas d’effet sur les cœurs pour réformer les vies.

Mes frères, Dieu vous appelle, vous qui êtes ses disciples, à marcher dans la lumière. Vous avez besoin d’être sur vos gardes. Le péché est parmi vous, et vous n’en ressentez pas l’extrême gravité. Les sens de beaucoup d’entre vous sont émoussés par la complaisance aux passions et la familiarité avec le mal. Nous avons besoin de vivre plus près du ciel.

La stratégie de Satan: troubler les sens—L’œuvre de Satan a pour objet d’amener les hommes à se désintéresser de Dieu, afin de pouvoir accaparer et dominer leur pensée et leur faire oublier le Seigneur. L’éducation qu’ils ont reçue a perturbé leur esprit et masqué à leurs yeux la vraie lumière. Satan ne veut pas qu’ils apprennent à connaître Dieu. Il se réjouit surtout lorsqu’il parvient, par des divertissements ou le théâtre, à obscurcir les sens des jeunes au point de les faire périr dans les ténèbres alors que la lumière brille tout autour d’eux.

Satan ne peut pas affecter notre esprit sans notre consentement—Nous devrions rappeler aux gens que Dieu a tout prévu pour que nous ne soyons pas tentés au-delà de nos forces; pour chaque tentation il a préparé une issue. Si nous vivons pleinement pour lui, nous ne permettrons pas à notre esprit de se complaire dans des pensées égoïstes.

Si Satan trouve un moyen d’accéder à notre esprit, il y sèmera son ivraie et fera en sorte qu’elle se développe et produise une riche moisson. Mais il ne peut en aucun cas parvenir à dominer nos pensées, nos paroles et nos actions, à moins que nous ne lui ouvrions nous-mêmes la porte. Dans ce cas, il entrera et, en détruisant la bonne semence jetée dans le cœur, il anéantira l’effet de la vérité.

Interdisez tout accès au tentateur—Tous ceux qui portent le nom de chrétiens ont besoin de veiller et prier, et de garder l’accès de leur âme, car Satan est à l’œuvre pour corrompre et détruire si on lui cède tant soit peu.

Il est bien risqué de nous attarder sur les avantages que nous tirerions en obéissant aux suggestions de Satan. Le péché apporte le déshonneur et la ruine à toute âme qui s’y adonne. Mais comme, par nature, il sait nous éblouir et nous tromper, il nous est présenté sous les apparences les plus séduisantes. Si nous nous aventurons sur le terrain de l’ennemi, nous ne pouvons espérer être protégés contre sa puissance. Autant que possible, fermons au tentateur tout accès à notre âme.

Qui peut connaître, au moment de la tentation, les terribles conséquences d’un faux pas dont on aurait été victime par imprudence! Notre seul salut consiste à trouver refuge à tout moment dans la grâce de Dieu, et à nous défier de notre propre jugement afin de ne pas appeler bien ce qui est mal et vice versa. Sans hésiter et sans discuter, nous devons fermer les voies d’accès à notre cœur et le protéger contre le malin.

Chaque chrétien doit se tenir constamment sur ses gardes, surveillant tous les chemins de son esprit par lesquels Satan pourrait pénétrer. Il doit implorer le secours divin tout en luttant résolument contre toute tendance au péché. Il peut vaincre par son courage, sa foi et ses efforts persévérants. Mais qu’il se souvienne que, s’il veut remporter la victoire, le Christ doit demeurer en lui, et lui dans le Christ. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Samedi, le 18 Janvier 2024

Chapitre 66

Savoir contrôler nos sens

Éviter de lire, de voir et d’écouter tout ce qui incite au mal—L’apôtre Pierre cherchait à démontrer aux croyants qu’il est très important de ne pas laisser errer sa pensée sur des sujets prohibés ou de gaspiller ses énergies à s’occuper de futilités. Ceux qui ne veulent pas devenir la proie de Satan feront bien de veiller attentivement sur leur âme en évitant de lire, de voir ou d’entendre ce qui pourrait leur suggérer des pensées impures. Que leur esprit ne s’attarde pas sur n’importe quel sujet présenté par l’ennemi. Gardons fidèlement nos cœurs, sans quoi les ennemis de l’extérieur réveilleront ceux de l’intérieur, et notre âme errera dans les ténèbres.

Nous devrions faire tout notre possible pour nous éviter, ainsi qu’à nos enfants, le spectacle de l’iniquité qui se pratique dans le monde. Nous devrions prendre bien garde à ce que nous pouvons voir et entendre, afin d’empêcher que ces sujets dangereux ne s’infiltrent dans nos esprits. Lorsque les journaux pénètrent dans la maison, j’ai envie de les cacher, pour que personne ne lise les choses ridicules ou sensationnelles qu’ils contiennent. L’ennemi se trouve, semble-t-il, à l’origine d’un grand nombre d’articles qui paraissent dans les quotidiens. Tout ce qu’on peut découvrir de scandaleux est étalé tel quel aux yeux du public.

Ceux qui veulent posséder la sagesse venant de Dieu sont condamnés, par là même, à devenir des insensés selon l’opinion corrompue du monde d’aujourd’hui, afin de devenir sages. Il faut qu’ils ferment les yeux pour ne pas voir le mal, ni s’en imprégner. Ils devraient se boucher les oreilles pour éviter d’entendre ce qui est mal et se soustraire à tout ce qui pourrait souiller leurs pensées et leurs actes; ils devraient surveiller aussi leur langue, afin de ne pas proférer des paroles perverses et de préserver leur bouche du mensonge.

Ouvrir la porte à la tentation diminue la capacité de résistance—N’essayez pas de voir à quelle distance du précipice vous pouvez marcher sans y tomber. Évitez de frôler le danger. Il ne faut pas prendre à la légère la valeur de votre âme. Votre caractère constitue votre capital. Veillez-y comme sur un trésor précieux. Le respect de soi, la pureté et la force morale doivent être résolument et constamment recherchés. Ne vous départissez jamais d’une certaine réserve; un seul acte de familiarité, une seule imprudence peuvent, en ouvrant la voie à la tentation, mettre votre âme en danger et diminuer votre force de résistance.

Le dessein de Satan: éclipser les gloires de l’éternité—Satan a sans cesse cherché à masquer les gloires du monde futur et à attirer toute notre attention sur les vanités de cette vie. Il s’est efforcé de disposer les circonstances de manière à orienter totalement nos pensées, nos préoccupations et nos activités vers les choses matérielles et de nous faire ainsi perdre de vue la valeur des réalités éternelles. Le monde et ses exigences occupent une trop grande place; par contre, celle que Jésus et les choses célestes prennent dans notre esprit et notre cœur est bien trop petite. Nous devrions nous acquitter consciencieusement de nos devoirs quotidiens, mais il est tout aussi essentiel que nous cultivions, par-dessus toute autre chose, un saint amour pour notre Seigneur Jésus-Christ.

L’aide des anges nous est assurée—Nous devrions toujours garder à l’esprit que des agents invisibles, bons et mauvais, s’efforcent de diriger nos pensées. Ils travaillent avec une puissance invisible mais efficace. Les anges de Dieu exercent une influence céleste sur les esprits et sur les cœurs, alors que le grand adversaire des âmes, le diable, et ses anges, sont continuellement à l’œuvre pour essayer de nous entraîner à notre perte. …

Bien que profondément conscients du fait que nous sommes exposés aux assauts de forces secrètes et invisibles, nous devons être certains qu’elles ne peuvent nous nuire sans notre consentement. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Dimanche, le 19 Janvier 2024

Chapitre 67

Séductions audio-visuelles

Le mal dans ce que nous voyons et entendons tout autour de nous—Vous avez de bonnes raisons de vous inquiéter pour vos enfants, car ils affrontent des tentations à chaque instant de leur vie. Il leur est impossible d’éviter tout contact avec de mauvais camarades. … Ce qu’ils verront et entendront exercera sur eux une influence néfaste qui, à moins qu’ils ne soient totalement préservés, va imperceptiblement mais sûrement corrompre leur cœur et altérer leur caractère.

Tous ont besoin d’un rempart contre la tentation—Dans les foyers chrétiens, on devrait dresser un rempart contre la tentation. Satan utilise tous les moyens afin que le vice et le crime deviennent monnaie courante parmi les hommes. Nous ne pouvons parcourir les rues de nos villes sans rencontrer une brillante publicité à propos de romans et de pièces de théâtre ayant le crime pour thème. L’esprit se familiarise ainsi avec le péché. Dans les revues actuelles, on offre aux lecteurs tout ce qui se fait de plus bas et de plus sordide, et tout ce qui peut alimenter les passions sous forme de récits excitants.

Certains parents sont si insouciants et si négligents qu’ils ne voient pas de différence pour leurs enfants entre l’école d’église et l’école publique. « Nous vivons dans le monde, disent-ils, et il ne nous est pas possible d’en sortir. » Certes, mais si nous le désirons, nous pouvons garder nos distances à l’égard du monde. Il nous est possible d’éviter de voir bien des choses blâmables, qui se généralisent rapidement dans les derniers jours, et d’entendre une bonne partie de ce que l’on dit sur la perversité et le crime qui sévissent à notre époque.

Semez le désordre, vous récolterez sa moisson de délits—Aujourd’hui, un grand nombre de publications sont remplies de récits à sensation qui pervertissent la jeunesse et la mènent sur le sentier de la perdition. Les tout jeunes enfants n’ont déjà plus rien à apprendre sur le crime. Les lectures qu’ils font les poussent au mal. Ils s’imaginent en train de renouveler les exploits qui leur sont décrits, et, peu à peu, ils rêvent de voir jusqu’où ils peuvent, eux aussi, s’engager dans la voie de l’illégalité sans se faire prendre.

Pour l’esprit actif des enfants et de la jeunesse, les scènes imaginaires des romans deviennent des réalités. On prédit des révolutions et toutes sortes de péripéties au cours desquelles la loi est foulée aux pieds. Nombreux sont ceux qui, nourrissant leur esprit de ces élucubrations, sont amenés à commettre des forfaits pires, si c’est possible, que ceux dont ils ont lu le récit. C’est ainsi que la société est corrompue et qu’on y sème le désordre. Nul ne doit s’étonner s’il en résulte une multitude de crimes.

L’attrait de la musique moderne—Je suis alarmée en constatant partout l’insouciance des jeunes gens et des jeunes filles qui prétendent croire à la vérité. Dieu semble tout à fait étranger à leurs pensées. Leur esprit s’intéresse à des futilités. Leur conversation est creuse et insipide. Ils sont passionnés de musique, et Satan sait exactement sur quelles facultés il doit agir pour capter leur attention et les séduire, au point qu’ils ne se sentent plus attirés vers le Christ. Leur cœur n’aspire plus à la connaissance de Dieu ni à la croissance spirituelle dans la grâce.

Il m’a été montré que la jeunesse doit adopter un idéal plus élevé et faire de la Parole de Dieu son conseiller et son guide. Des responsabilités solennelles reposent sur elle, mais elle les prend à la légère. Au lieu d’inciter les jeunes à la piété et à la spiritualité, l’introduction de la musique dans les foyers a été le moyen d’éloigner leur esprit de la vérité. Ils semblent préférer les chansons frivoles et la musique à la mode. Le temps qu’ils auraient dû consacrer à la prière, ils le passent à jouer d’un instrument. Quand on n’en abuse pas, la musique est une grande bénédiction; mais lorsqu’on en fait un mauvais usage, elle devient une terrible malédiction. Elle agit comme un excitant, mais elle ne procure pas la force et le courage que le chrétien ne peut trouver qu’auprès du trône de la grâce, en faisant connaître, avec cris et larmes, ses besoins à Dieu, et en implorant sa puissance pour résister aux puissantes sollicitations du malin. Ce dernier est en train de réduire nos jeunes en esclavage. Que pourrais-je leur dire pour qu’ils se libèrent de son pouvoir d’égarement? Satan est un charmeur habile qui séduit les jeunes et les conduit à leur perte.

Les pensées impures conduisent aux actions impures—Nous vivons à une époque où la corruption abonde dans tous les domaines. La convoitise des yeux et les passions dépravées sont favorisées par tout ce qu’on voit et tout ce qu’on lit. Le cœur est littéralement empoisonné par l’imagination et l’esprit trouve son plaisir à contempler des scènes qui excitent les passions les plus basses. Ces spectacles sordides, entrevus à travers une vision déformée, contaminent les facultés morales et incitent ceux qui s’y laissent prendre à donner libre cours à leurs plus vils instincts. Il en résulte des péchés et des crimes qui rabaissent des êtres formés à l’image de Dieu au niveau de l’animal, et les précipitent finalement dans la perdition. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Lundi, le 20 Janvier 2024

Chapitre 67

Séductions audio-visuelles

Je ne veux pas voir le mal—Les parents doivent exercer une vigilance incessante pour que leurs enfants ne s’éloignent pas de Dieu. Les souhaits de David rapportés dans le Psaume 101 devraient être ceux de tous les chefs de famille chargés de sauvegarder les influences qui s’exercent au foyer: « Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux; je hais la conduite des pécheurs; elle ne s’attachera point à moi. Le cœur pervers s’éloignera de moi; je ne veux pas connaître le méchant. Celui qui calomnie en secret son prochain, je l’anéantirai; celui qui a des regards hautains et un cœur enflé, je ne le supporterai pas. J’aurai les yeux sur les fidèles du pays, pour qu’ils demeurent auprès de moi; celui qui marche dans une voie intègre sera mon serviteur. Celui qui se livre à la fraude n’habitera pas dans ma maison; celui qui dit des mensonges ne subsistera pas en ma présence. »

Dites avec fermeté: « Je ne perdrai pas de précieux instants à lire ce qui ne me sera d’aucune utilité et me disqualifiera pour aider mes semblables. Je consacrerai mon temps et mes pensées à me développer pour le service de Dieu. Je fermerai les yeux à ce qui est frivole et coupable. Mes oreilles sont au Seigneur et je n’écouterai pas les raisonnements subtils de l’ennemi. Ma voix ne sera en aucune manière au service d’une volonté qui n’est pas sous l’influence de l’Esprit de Dieu. Mon corps est le temple du Saint-Esprit, et j’emploierai toutes les forces de mon être à poursuivre un noble but. » ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Mardi, le 21 Janvier 2024

Chapitre 68

L’influence de la lecture

Assurez à l’esprit de l’enfant la nourriture qui lui convient—Lorsqu’il est en plein développement, l’esprit sensible de l’enfant est impatient d’apprendre. Les parents, quant à eux, devraient s’informer suffisamment pour pouvoir nourrir convenablement l’esprit de leurs enfants. Celui-ci, tout comme le corps, tire sa force de la nourriture qu’il reçoit. Il s’épanouit et s’élève grâce aux pensées fortes et pures, alors qu’il s’étiole et s’avilit par des pensées uniquement terre à terre.

Parents, c’est vous seuls qui décidez si l’esprit de vos enfants sera formé de pensées ennoblissantes ou de sentiments corrompus. Vous ne pouvez empêcher leur vive intelligence de s’exercer; mais vous ne pouvez pas non plus éloigner le mal en prenant un air menaçant. Ce n’est qu’en inculquant de bons principes que vous arriverez à éliminer les mauvaises pensées. Si les parents ne jettent pas la semence de la vérité dans le cœur de leurs enfants, l’ennemi, lui, y sèmera l’ivraie. Seul un enseignement judicieux et sain peut les prémunir contre les mauvaises lectures qui corrompent les bonnes mœurs. La vérité protègera l’âme contre les tentations qu’il lui faudra constamment affronter.

Les parents doivent veiller sur ce que lisent leurs enfants—Beaucoup de jeunes sont passionnés de lecture. Ils lisent tout ce qui leur tombe sous les yeux. Je supplie leurs parents de canaliser cette passion. Ne laissez pas traîner sur la table les revues et les journaux qui contiennent des histoires d’amour; remplacez-les plutôt par des livres qui aideront les jeunes à se procurer les meilleurs éléments pour la formation de leur caractère: l’amour et la crainte de Dieu, la connaissance du Christ. Encouragez vos enfants à meubler leur esprit avec des connaissances solides afin que le bien remplisse leur âme et domine ses facultés, ne laissant aucune place aux pensées viles et perverses. Maîtrisez leur penchant pour les lectures qui n’apportent pas une saine nourriture à l’esprit.

Les parents devraient essayer d’écarter du foyer toute influence qui ne contribue pas à son bien. En ce domaine, certains ont encore beaucoup à apprendre. À ceux qui aiment lire des romans et des revues, je tiens à dire ceci: Vous êtes en train de jeter une semence dont la moisson ne vous causera certes aucun plaisir. Une telle lecture ne vous apporte aucune force spirituelle. Au contraire, elle détruit l’amour pour les pures vérités de l’Écriture. Par le moyen de ces romans et de ces revues, Satan s’efforce de remplir de chimères et de banalités des esprits qui devraient plutôt étudier diligemment la Parole de Dieu. Il mobilise ainsi une très grande partie du temps, de l’énergie et de la maîtrise indispensables pour faire face aux graves problèmes de la vie.

Les enfants ont besoin d’une lecture appropriée, susceptible de procurer divertissement et récréation, et qui ne souille pas l’esprit ni n’affaiblit le corps. Si on leur apprend à aimer les romans d’amour et les feuilletons des journaux, ils finiront par trouver insipides les livres et les magazines plus enrichissants. La plupart des enfants et des jeunes veulent avoir quelque chose à lire; si vous ne faites pas une sélection, ils la feront eux-mêmes. Ils peuvent trouver des ouvrages de qualité douteuse n’importe où, et ils apprendront rapidement à les apprécier. Mais si on leur procure des lectures saines et édifiantes, ils y prendront plaisir.

Sachez éduquer et guider les goûts de vos enfants—Les goûts intellectuels doivent être guidés et formés avec le plus grand soin. Les parents doivent commencer très tôt à présenter les Écritures aux esprits malléables de leurs enfants, de manière à établir chez eux des attitudes mentales convenables.

Aucun effort ne devrait être épargné quand il s’agit d’inculquer de bonnes méthodes pour l’étude. Si l’esprit a tendance à se disperser, ramenez-le vers un objectif précis. Si les goûts intellectuels et moraux ont été faussés par des romans si fantaisistes et si excitants que l’esprit ne parvienne plus à se concentrer normalement, il faut engager une sévère bataille pour surmonter ce travers. La passion pour les romans de fiction doit être dominée sans retard. Des mesures énergiques devraient être prises pour maintenir l’esprit dans un comportement normal. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Mercredi, le 22 Janvier 2024

Chapitre 68

L’influence de la lecture

Évitez de favoriser le goût pour la fiction—Que liront nos enfants? C’est une question sérieuse qui exige une réponse tout aussi sérieuse. Cela me chagrine de voir dans des familles adventistes des périodiques et des journaux contenant des feuilletons dont l’influence sur l’esprit des enfants et des jeunes ne saurait être bénéfique. J’ai pu observer ceux dont le goût pour la fiction a été ainsi encouragé. Ils ont eu l’occasion d’entendre des exposés sur la vérité, d’être éclairés sur la raison d’être de notre foi; mais, avec le temps, ils ont perdu le sens du sacré ainsi que leurs habitudes de piété.

Ceux qui aiment lire des récits de fiction favorisent en eux un penchant qui détruit la spiritualité et ternit la beauté du livre sacré.

L’abondance de livres dangereux—Le monde est saturé de livres qu’il vaudrait mieux brûler que répandre. Il serait préférable que les jeunes ne lisent jamais ces histoires à sensation qui sont publiées et diffusées pour des raisons essentiellement commerciales. Ces livres exercent une fascination diabolique. …

L’habitude de lire des romans constitue l’un des moyens dont Satan se sert pour détruire les âmes. Elle provoque une excitation artificielle et malsaine, enflamme l’imagination, détourne l’esprit de toute pensée féconde et le disqualifie pour tout exercice spirituel. Elle détache l’âme de la prière et de l’amour du sacré.

Les romans, les récits futiles ou tragiques sont un fléau pour le lecteur. L’auteur peut prétendre en tirer un enseignement moral, et même y introduire des sentiments religieux, mais tout cela ne sert bien souvent qu’à en voiler la folie et le vide.

Les auteurs incroyants—Un danger, contre lequel nous devrions constamment nous mettre en garde, est la lecture d’ouvrages écrits par des auteurs incroyants. Ils sont inspirés par l’ennemi de la vérité, et personne ne peut les lire sans mettre son âme en péril. Il est vrai que lorsqu’on s’y est laissé prendre, on peut s’en détacher; mais tous ceux qui subissent leur influence néfaste se placent sur le terrain de Satan, qu’il exploite le plus souvent à son avantage. Comme ils s’exposent à ses tentations, ils n’ont ni la sagesse de les discerner, ni la force de leur résister. L’incrédulité et l’athéisme, par leur pouvoir fascinant et ensorcelant, prennent possession de leur esprit.

Légendes et contes de fées—Dans l’éducation des enfants et des jeunes, on donne aujourd’hui une place importante aux contes de fées, aux légendes et aux fictions. De tels ouvrages sont utilisés dans les écoles et se trouvent dans bien des foyers. Comment des parents chrétiens peuvent-ils permettre à leurs enfants de se servir de livres remplis de mensonges? Lorsqu’ils veulent qu’on leur explique des récits contraires à l’enseignement de leurs parents, on leur répond que ces histoires ne sont pas vraies; mais cette réponse n’efface pas le mal qui résulte de leur lecture. Les idées présentées dans ces ouvrages trompent les enfants. Elles leur donnent une fausse conception de la vie, suscitent et entretiennent en eux le goût de l’irréel. …

On ne devrait jamais mettre entre les mains des enfants ou des jeunes des livres où la réalité est déformée. Ne permettons pas que, pendant la période de leur formation, ils reçoivent des idées qui s’avèreront être des semences de péché.

Comment on anéantit la vigueur mentale—S’il y a peu d’esprits équilibrés, c’est parce que les parents négligent malheureusement leur devoir qui consiste à stimuler chez leurs enfants les traits de caractère encore peu développés et à réprimer ceux qui sont dangereux. Ils oublient que leur tâche la plus solennelle est de surveiller de près les tendances de chaque enfant, et de lui inculquer, à travers leur enseignement, de bonnes habitudes de vie et de pensée.

Cultivez les aptitudes morales et intellectuelles. Ne permettez pas que ces nobles facultés s’affaiblissent et s’altèrent par la lecture de trop nombreux livres, même s’il s’agit de récits. Je connais des hommes de tête dont l’esprit a sombré dans le déséquilibre et a été partiellement ou totalement paralysé à cause de leur intempérance dans la lecture. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Jeudi, le 23 Janvier 2024

Chapitre 68

L’influence de la lecture

Les lectures excitantes rendent l’enfant agité et rêveur—Les amateurs d’histoires frivoles et excitantes deviennent incapables d’accomplir les devoirs de la vie pratique. Ils vivent dans un monde irréel. J’ai observé des enfants à qui l’on avait permis de lire régulièrement de tels contes. Que ce soit à la maison ou ailleurs, ils étaient agités, rêveurs, incapables de parler d’autres choses que de banalités. Leur esprit était étranger à toute réflexion et toute conversation d’ordre religieux. Quand on entretient le goût pour les récits à sensation, les aptitudes mentales se pervertissent et l’intelligence ne se trouve satisfaite qu’en absorbant cette nourriture malsaine. Pour ceux qui se complaisent dans ce genre de livres, je ne trouve pas d’autre expression que celle d’« intoxication mentale ». Lorsqu’on abuse de la lecture, celle-ci exerce sur le cerveau les mêmes effets que les conséquences physiques résultant de l’intempérance dans le manger et le boire.

Avant d’accepter la vérité présente, quelques-uns avaient coutume de lire des romans. En entrant dans l’Église, ils ont fait un effort pour vaincre cette habitude. Placer devant leurs yeux des livres semblables à ceux qu’ils ont abandonnés, c’est offrir une liqueur forte à un ancien alcoolique. Ils cèdent à cette tentation permanente, perdent bientôt le goût des bonnes lectures et ne prennent plus d’intérêt à l’étude de la Bible. Leur force morale s’affaiblit et leur aversion pour le péché diminue graduellement. Ils manifestent une infidélité croissante et un dégoût toujours plus grand pour les devoirs pratiques de la vie. À mesure que leur esprit se pervertit, il est de plus en plus enclin à se plonger dans des lectures excitantes. C’est ainsi qu’une âme ouvre la porte à Satan et lui permet de la dominer complètement.

Les lectures hâtives et superficielles affaiblissent le pouvoir de concentration—Entraînés par la marée puissante des pages imprimées qui déferle sur le monde, jeunes et vieux prennent l’habitude de lire très vite et d’une manière superficielle; leur esprit perd ainsi la faculté de raisonner et d’approfondir les choses. De plus, une grande partie des livres et des périodiques qui, telles les grenouilles d’Égypte, envahissent le pays, ne sont pas seulement des recueils de lieux communs, de pensées frivoles et excitantes, mais ils renferment des idées malsaines et avilissantes. Ils réussissent à empoisonner et à ruiner l’intelligence, comme à corrompre et à détruire les énergies spirituelles.

« Je ne peux pas m’abonner aux journaux adventistes »—Il en est qui, tout en se disant frères, ne sont pas abonnés à nos différents périodiques; par contre, ils reçoivent régulièrement un ou deux journaux profanes. Leurs enfants sont vivement intéressés par les romans de fiction et les histoires qu’ils peuvent y lire, et leur père n’hésite pas à acheter ces magazines, alors qu’il prétend ne pas pouvoir s’offrir, faute d’argent, nos périodiques et nos revues traitant de la vérité présente. …

Les parents devraient mettre en garde leurs enfants, leur apprendre à préserver la pureté de leur imagination et à éviter comme la lèpre les histoires d’amour en bandes dessinées qui paraissent dans les journaux. Que l’on trouve sur nos tables et dans nos bibliothèques des publications à caractère moral et religieux, de manière à encourager chez nos enfants le goût d’une lecture propre à élever l’esprit. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Vendredi, le 24 Janvier 2024

Chapitre 68

L’influence de la lecture

Messages à nos jeunes sur les buts de la lecture—Lorsque je vois les dangers que les mauvaises lectures font courir à la jeunesse, je ne puis m’empêcher d’insister sur les avertissements qui m’ont été donnés au sujet de cette véritable plaie.

On ne se rend pas suffisamment compte du tort que la mauvaise littérature porte à ceux qui s’en nourrissent. Elle retient leur attention et éveille leur intérêt pour les sujets qu’elle traite; certaines phrases se gravent dans leur mémoire; des idées leur sont suggérées. Presque inconsciemment, ils sont influencés par l’écrivain; leur esprit et leur caractère reçoivent une empreinte néfaste. Certains ont peu de foi et peu d’empire sur eux-mêmes, et il leur est bien difficile d’éliminer les pensées que fait naître ce genre de littérature.

Si seulement les jeunes pouvaient réfléchir à l’effet que ces récits excitants produit sur leur esprit! Après de pareilles lectures, pouvez-vous ouvrir la Parole de Dieu et la lire avec intérêt? Ne la trouvez-vous pas fastidieuse? C’est que le charme du roman d’amour trouble votre esprit, il en détruit la vigueur et l’empêche de se fixer sur les vérités importantes et solennelles qui concernent votre bonheur éternel. En passant à de telles futilités le temps que vous devriez consacrer à Dieu et à vos parents, vous péchez contre eux et contre Dieu.

Enfants, j’ai un message pour vous. C’est dès maintenant que vous décidez de votre destinée éternelle, et la manière dont vous formez votre caractère est telle qu’elle vous fermera l’entrée du royaume de Dieu. … Qu’il est triste pour Jésus, le Rédempteur du monde, de voir une famille dont les enfants n’ont ni amour pour Dieu, ni respect pour sa Parole, mais sont tout entiers absorbés par la lecture des romans! Le temps passé de cette manière vous enlève le désir de vous rendre utile dans le foyer et vous disqualifie pour vos futures responsabilités de chef de famille; si vous persévérez dans cette voie, vous serez de plus en plus prisonnier des pièges de Satan. … Certains des ouvrages que vous lisez contiennent d’excellents principes, mais vous ne vous intéressez qu’aux histoires qu’ils renferment. Si vous reteniez de ces livres les idées susceptibles de vous aider dans la formation de votre caractère, votre lecture vous servirait à quelque chose. Tandis que vous étudiez chacune de ces pages, vous posez-vous la question: Quel est le but que je poursuis? Est-ce que je cherche à acquérir de solides connaissances? Vous ne pouvez vous bâtir un caractère droit en utilisant comme fondations le bois, le foin et le chaume.

Jetez dans les esprits les semences de la vérité biblique—Il y a une étonnante analogie entre un terrain en friche et un esprit non cultivé. L’ennemi sème l’ivraie dans les esprits des enfants et des jeunes, et si les parents ne sont pas très vigilants, ces graines vont germer et porter leurs fruits néfastes. Pour cultiver le champ qu’est l’esprit et y jeter la précieuse semence de la vérité, il faut des soins constants. On devrait apprendre aux enfants à rejeter la littérature de pacotille et ses récits excitants, et à s’orienter vers des lectures plus intelligentes, qui incitent l’esprit à s’intéresser au contenu historique, littéraire et doctrinal de la Bible. Une lecture qui éclaire le Livre sacré et suscite le désir de l’étudier n’est pas dangereuse; elle est au contraire bénéfique.

La jeunesse ne saurait posséder une saine vigueur mentale et des principes religieux corrects si elle ne prend pas plaisir à lire la Parole de Dieu. Ce livre renferme l’histoire la plus intéressante qui soit; il montre le chemin du salut en Christ et sert de guide pour une vie plus élevée et meilleure. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Samedi, le 25 Janvier 2024

Chapitre 69

Courtoisie et bonté

La courtoisie peut nous préserver de la moitié des maux de l’existence—Le principe énoncé dans la recommandation: « Soyez pleins d’affection les uns pour les autres » (Romains 12:10), constitue le fondement même du bonheur familial. La courtoisie chrétienne devrait régner dans chaque foyer. Elle coûte peu d’effort et cependant, elle exerce un grand pouvoir d’apaisement sur les caractères qui, sans elle, se durciraient et deviendraient facilement violents. Si on la cultivait d’une manière constante et avec la volonté d’agir envers les autres comme on voudrait qu’ils agissent envers soi, on éliminerait la moitié des souffrances de la vie.

La courtoisie commence au foyer—Si nous voulons que nos enfants aient un comportement plein de bonté, de courtoisie et d’amour, nous devons nous-mêmes donner l’exemple.

Les parents devraient se montrer aimables l’un envers l’autre jusque dans les détails de la vie. La bienveillance manifestée envers tous devrait constituer la loi du foyer. Il ne faudrait tolérer ni grossièreté ni acrimonie dans les paroles.

Tous peuvent arriver à garder un visage joyeux, une voix douce et des manières affables, qui sont les éléments de l’autorité naturelle. Les enfants sont attirés par une expression enjouée et rayonnante de joie. Témoignez-leur beaucoup de bonté, et ils manifesteront le même esprit envers vous et les uns envers les autres.

Votre courtoisie et votre calme exerceront sur le caractère de vos enfants une influence bien plus grande que vos paroles.

La bonté réciproque fait du foyer un paradis—En parlant gentiment à leurs enfants et en les félicitant lorsqu’ils cherchent à bien faire, les parents peuvent encourager leurs efforts et les rendre heureux; ils créent autour du cercle familial une atmosphère pleine de charme qui en dissipe tous les sombres nuages et y introduit les gais rayons du soleil. La bonté et l’indulgence réciproques font du foyer un paradis et y attirent les saints anges; ceux-ci, au contraire, fuient une maison où l’on se montre grossier, irritable et querelleur. La dureté, les jérémiades et la colère chassent Jésus de la maison.

Les multiples attentions dans la vie de tous les jours et l’affection que les membres d’une même famille devraient se témoigner mutuellement ne dépendent pas des circonstances extérieures.

Des voix douces, des manières aimables et une affection sincère qui s’exprime dans tous les actes, jointes à des habitudes de travail, de propreté et d’économie, peuvent faire de la moindre masure le plus heureux des foyers et lui assurer l’approbation du Très-Haut.

Beaucoup de gens devraient moins s’occuper du monde et davantage des membres de leur propre famille. Ils devraient manifester moins d’affection et d’attachement à l’égard des étrangers et des visiteurs, et témoigner plus de courtoisie, d’amour sincère et de bienveillance à l’égard des êtres chers qui composent le foyer.

La vraie politesse—La vraie délicatesse est tout à fait indispensable dans un foyer. Il s’agit là d’un puissant témoignage en faveur de la vérité. Sous quelque forme qu’elle se manifeste, la vulgarité dans le langage et dans le comportement est l’indice d’un cœur corrompu. La vérité d’inspiration céleste ne pervertit jamais celui qui la reçoit, ne le rend jamais ni grossier, ni brutal. Elle exerce une influence qui apaise et affine. Quand les jeunes la reçoivent dans leur cœur, elle les rend respectueux et polis. La courtoisie chrétienne n’est possible que grâce à l’action du Saint-Esprit. Ce n’est ni de l’affectation ni un vernis superficiel; elle ne s’exprime pas par de vaines civilités—que l’on rencontre surtout chez ceux qui ont l’esprit du monde et qui ne connaissent pas la vraie politesse chrétienne. Le vrai savoir-vivre et l’éducation authentique ne s’obtiennent que par une connaissance pratique de l’Évangile du Christ. La vraie courtoisie se traduit par une bonté manifestée envers tous, à quelque rang social qu’ils appartiennent, qu’ils soient riches ou pauvres.

L’essence de la véritable politesse, c’est la considération que l’on a pour autrui. L’éducation fondamentale, celle qui dure toujours, est celle qui développe les amitiés et favorise la bonté sans limite. La prétendue « culture »—qui n’amène pas les enfants à respecter leurs parents, à reconnaître leurs qualités, à supporter leurs défauts, à subvenir à leurs besoins; qui ne les rend pas tendres, généreux et serviables envers les plus jeunes, les personnes âgées et les malheureux, courtois envers tous—est un fiasco complet.

La courtoisie chrétienne est le fil d’or qui unit les membres de la famille dans les liens de l’amour, un amour qui s’approfondit et se fortifie chaque jour davantage. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

Leçon de Dimanche, le 26 Janvier 2024

Chapitre 69

Courtoisie et bonté

Une règle d’or qui doit être admise comme un principe—C’est dans la Bible que se trouvent les meilleures règles de base pour les relations familiales et sociales. Elle contient non seulement le plus bel idéal de moralité, mais aussi le code de savoir-vivre le plus précieux. Le Sermon sur la montagne renferme un enseignement inappréciable pour tous, jeunes et moins jeunes. Il faudrait le lire souvent dans le cercle de famille, et en appliquer les riches leçons dans la vie quotidienne. La règle d’or: « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux » (Luc 6:31), tout comme la recommandation de Paul: « Par honneur, usez de prévenances réciproques » (Romains 12:10), devrait devenir une loi pour la famille. Ceux qui cultivent l’esprit du Christ se montreront polis au foyer et dévoués jusque dans les détails de la vie. Ils chercheront constamment à faire des heureux autour d’eux, s’oubliant eux-mêmes dans leurs attentions à l’égard d’autrui. Il s’agit en somme d’un fruit qui se développe sur l’arbre du chrétien.

La règle d’or est le fondement même de la véritable courtoisie, et c’est dans la vie et dans le caractère de Jésus qu’elle est le mieux illustrée. Quels rayons de tendresse et de bonté émanaient chaque jour de notre Sauveur! Quelle douceur procurait sa présence! Ses enfants manifesteront le même esprit. Ceux en qui Jésus demeure vivront dans son atmosphère. Le vêtement blanc de leur pureté exhalera les parfums du jardin de l’Éternel. Leur visage resplendira de son éclat et illuminera le chemin des âmes lassées et chancelantes.

Le meilleur manuel de savoir-vivre—Le meilleur ouvrage qui ait jamais été écrit sur les règles du savoir-vivre est l’enseignement précieux donné par le Sauveur, auquel s’ajoute l’exhortation que le Saint-Esprit inspira à l’apôtre Paul—paroles qui devraient être gravées d’une manière indélébile dans la mémoire de tout être humain, jeune ou vieux: « Comme je vous ai aimés, dit Jésus, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. »

« La charité, dit saint Paul, est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charité ne périt jamais. »

La Bible nous demande d’être courtois; elle fournit de nombreux exemples de l’esprit désintéressé, de la bienveillance, de l’humeur charmante qui sont les expressions de la véritable politesse et le reflet du caractère du Christ. Toute la tendresse réelle et la courtoisie témoignées dans le monde, même parmi ceux qui ne reconnaissent pas le Sauveur, proviennent de lui. Il désire que ces caractéristiques soient parfaitement visibles chez ses enfants. Il voudrait que tous puissent contempler en nous sa beauté.

Le christianisme forge des hommes bien éduqués. Le Christ était courtois, même à l’égard de ses persécuteurs. Ses vrais disciples manifesteront le même esprit. Voyez l’apôtre Paul conduit devant Agrippa: tout son discours est un modèle de parfaite courtoisie aussi bien que d’éloquence persuasive. L’Évangile n’enseigne pas la politesse formaliste du monde, mais celle qui a sa source dans un cœur débordant de bonté.

Nous recommandons non pas les démonstrations de ce que le monde appelle « courtoisie », mais la courtoisie par excellence, celle que chacun pourra emporter dans les demeures des élus.

L’amour, source de la vraie courtoisie—L’observation la plus rigoureuse de l’étiquette ne suffit pas à faire disparaître l’irritabilité, la critique acerbe et la grossièreté de langage. Le véritable raffinement ne se révèle pas aussi longtemps que nous nous considérons comme le centre du monde. L’amour doit demeurer dans le cœur. Un chrétien authentique puise les motifs de ses actes dans un amour profond pour son Maître. C’est de cet amour que jaillira en lui la sympathie désintéressée pour ses frères.

De toutes les qualités qui méritent d’être recherchées, cultivées et développées, il n’en est pas de plus valables aux yeux de Dieu qu’un cœur pur et un esprit plein de gratitude et de sérénité.

Si la divine communion de l’amour et de la vérité règne en nous, elle se traduira dans nos paroles et dans nos actes. … L’esprit de la charité authentique doit habiter le cœur. L’amour transmet à celui qui le possède grâce, charme et bienséance dans le comportement. Il éclaire le visage et adoucit la voix, il raffine et ennoblit l’être humain tout entier. Il le met en harmonie avec Dieu, car c’est un don du ciel.

La vraie politesse ne s’apprend pas seulement par la simple pratique des exigences de l’étiquette. Il faut se comporter avec correction en toute occasion. Chaque fois que cela ne met pas les principes en danger, nous pouvons, par égard pour les autres, nous conformer aux coutumes établies; mais la véritable politesse n’exige pas que l’on sacrifie les principes aux convenances. Elle ignore le rang social, elle enseigne le respect de soi-même, de la dignité de l’homme en tant que tel et la considération envers chaque membre de la grande famille humaine. ( Leçon de l’École du sabbat du 03 Août 2024  porte sur le livre ” LE FOYER CHRÉTIEN» d’Ellen G. White)

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Ainsi dit l’Éternel le Chef de l’armée

« L’Éternel m’adressa la parole, et il dit: Écris la prophétie: Grave-la sur des tables, afin qu’on la lise couramment. Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement. Voici, son âme s’est enflée, elle n’est pas droite en lui; Mais le juste vivra par sa foi. » Habacuc 2 : 1-4

Une nation sainte, une race élue

« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » 1 Pierre 2: 9

On est soit de l’Église, soit du monde

« Sur la terre, il n’y a que deux classes : l’Église et le monde. Mais quand l’Église fait une alliance avec le monde, que ce soit formellement ou bien en adoptant les méthodes et les principes du monde, il n’existe qu’une seule classe : le monde. Cependant, par la grâce de Dieu, il y a toujours eu quelques fidèles, même aux époques de grande apostasie. » Leçon de l’École du Sabbat (2011-2012), l’Alliance Éternelle, p.549

Que le livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche

« Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage, car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t’a prescrite; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras. Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. Ne t’ai-je pas donné cet ordre: Fortifie-toi et prends courage? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. » Josué 1 : 5-9

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Programme mondial de l’« Eglise du reste de Jésus-Christ du 7ème jour » pour l’an 20245

La prophétie de Zacharie 8 est du temps à venir. Elle ne s’accomplira  pas dans la nouvelle terre mais dans ce monde juste avant la seconde venu e de notre Sauveur Jésus-Christ.

Le programme mondial de l’Eglise du reste pour l’an 2025 est fondé sur Zacharie 8 :19, il est écrit :

« La parole de l’Éternel des armées me fut adressée, en ces mots: Ainsi parle l’Éternel des armées: Le jeûne du quatrième mois, le jeûne du cinquième, le jeûne du septième et le jeûne du dixième mois se changeront pour la maison de Juda en jours d’allégresse et de joie, en fêtes de réjouissance. Mais aimez la vérité et la paix. » Zacharie 8 :19.

Voici le programme :

  1. Le 11 Janvier 2025 : La sainte cène ;
  2. Du 1er au 7 Avril 2025 : Jeûnes et prières du 4èmemois selon Zacharie 8 :19 pour une période de 7 jours.
  3. Le 5 Avril 2025 : La sainte cène ;
  4. Du 1er au 7 Mai 2025 : Jeûnes et prières du 5èmemois selon Zacharie 8 :19 pour une période de 7 jours.
  5. Du 1er Juillet au 9 août 2025 : Jeûnes et prières du 7èmemois selon Zacharie 8 :19 pour une période de 40 jours et 40 nuits.
  6. Le  5 Juillet 2025 : La sainte cène ;
  7. Du 1er au 7 Octobre 2025 : Jeûnes et prières du 10èmemois selon Zacharie 8 :19 pour une période de 7 jours.
  8. Le 4 Octobre 2025 : La sainte cène

Zacharie 8

Rétablissement de Jérusalem

La parole de l’Éternel des armées se révéla, en ces mots: Ainsi parle l’Éternel des armées: Je suis ému pour Sion d’une grande jalousie, et je suis saisi pour elle d’une grande fureur. Ainsi parle l’Éternel: Je retourne à Sion, et je veux habiter au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelée ville fidèle, et la montagne de l’Éternel des armées montagne sainte. Ainsi parle l’Éternel des armées: Des vieillards et des femmes âgées s’assiéront encore dans les rues de Jérusalem, chacun le bâton à la main, à cause du grand nombre de leurs jours.

Les rues de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, jouant dans les rues. Ainsi parle l’Éternel des armées: Si la chose paraît étonnante aux yeux du reste de ce peuple en ces jours-là, sera-t-elle de même étonnante à mes yeux? dit l’Éternel des armées. Ainsi parle l’Éternel des armées: Voici, je délivre mon peuple du pays de l’orient et du pays du soleil couchant. Je les ramènerai, et ils habiteront au milieu de Jérusalem; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu avec vérité et droiture. Ainsi parle l’Éternel des armées: Fortifiez vos mains, vous qui entendez aujourd’hui ces paroles de la bouche des prophètes qui parurent au temps où fut fondée la maison de l’Éternel des armées, où le temple allait être bâti. Car avant ce temps, le travail de l’homme ne recevait pas sa récompense, et le salaire des bêtes était nul; il n’y avait point de paix pour ceux qui entraient et sortaient, à cause de l’ennemi, et je lâchais tous les hommes les uns contre les autres.

Maintenant je ne suis pas pour le reste de ce peuple comme j’étais dans le temps passé, dit l’Éternel des armées. Car les semailles prospéreront, la vigne rendra son fruit, la terre donnera ses produits, et les cieux enverront leur rosée; je ferai jouir de toutes ces choses le reste de ce peuple. De même que vous avez été en malédiction parmi les nations, maison de Juda et maison d’Israël, de même je vous sauverai, et vous serez en bénédiction. Ne craignez pas, et que vos mains se fortifient! Car ainsi parle l’Éternel des armées: Comme j’ai eu la pensée de vous faire du mal lorsque vos pères m’irritaient, dit l’Éternel des armées, et que je ne m’en suis point repenti, ainsi je reviens en arrière et j’ai résolu en ces jours de faire du bien à Jérusalem et à la maison de Juda. Ne craignez pas!

Voici ce que vous devez faire: dites la vérité chacun à son prochain; jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix; que nul en son coeur ne pense le mal contre son prochain, et n’aimez pas le faux serment, car ce sont là toutes choses que je hais, dit l’Éternel. La parole de l’Éternel des armées me fut adressée, en ces mots: Ainsi parle l’Éternel des armées: Le jeûne du quatrième mois, le jeûne du cinquième, le jeûne du septième et le jeûne du dixième se changeront pour la maison de Juda en jours d’allégresse et de joie, en fêtes de réjouissance. Mais aimez la vérité et la paix. Ainsi parle l’Éternel des armées: Il viendra encore des peuples et des habitants d’un grand nombre de villes. Les habitants d’une ville iront à l’autre, en disant: Allons implorer l’Éternel et chercher l’Éternel des armées! Nous irons aussi! Et beaucoup de peuples et de nombreuses nations viendront chercher l’Éternel des armées à Jérusalem et implorer l’Éternel. Ainsi parle l’Éternel des armées: En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront: Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous.