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Communiqué
Depuis, le 1er au 7 Mai, nous commencerons une semaine de prière et de jeûne. La brochure de la leçon de la semaine intitulée « Semaine de prière et de jeûne du 1er au 7 Mai 2025 se trouve dans le lien « Livres » puis « Paixguerre »
La prière au nom de tous les enfants de Dieu dans le monde
L’Éternel notre Dieu le Tout Puissant ; Merci pour tous tes bienfaits, merci pour cette période merveilleuse de jeûne et de prière, merci d’exaucer toutes nos demandes, merci de recevoir favorablement nos actions de grâce. Merci Père, car nous sommes aujourd’hui dans la période finale de ce monde là où tu vas manifester ta gloire comme tu l’as fait autrefois devant Pharaon, la mer rouge et au désert en faveur des Israélites. Père, ne permets jamais que l’homme devienne Dieu sur la terre. Ne permets jamais que ses plans d’éliminer sur la terre son semblable que tu as créé à ton image arrive au bout. Les méchants ont tendu un piège dans lequel ils ont planifié de jeter l’homme afin d’avoir sur la terre non pas l’homme que tu as créé mais l’homme qu’eux seulement désirent ! C’est catastrophique. Arrête Père, arrête ces plans sataniques. Il est temps aujourd’hui de manifester ta gloire comme tu l’as fait chef Pharaon. Merci Père, d’exaucer notre prière. Merci Père, car tu es notre unique Défenseur et Libérateur ! Aujourd’hui, nous tes enfants qui reconnaissons tous ces bienfaits, sois notre soutien pour toujours, sois notre conseiller, notre lumière, notre guide. Ne permets jamais que nous soyons dans leur filet tendu pour assassiner. Père, le monde est corrompu, les fléaux, les maladies, les guerres, les maux de toutes sortes, voilà ce qui constituent notre monde. C’est pourquoi, nous te disons que ton règne vienne. C’est par ton règne que le mal disparaitra. Que ta seule volonté s’accomplisse sur la terre comme au ciel. Au nom de Jésus, Amen !
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L’ALLIANCE ÉTERNELLE
« Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les impiétés; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’ôterai leurs péchés. En ce qui concerne l’Évangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères. Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. » Romains 11: 25-29
Leçon de Lundi, le 28 Avril 2025
Chapitre 9
Jours de lutte
Toutes les amertumes qui constituent la part de l’humanité, le Christ les a subies. Il s’en trouva pour le mépriser en raison de sa naissance, et même dans son enfance il lui fallut supporter des regards moqueurs et de méchants chuchotements. Il ne serait pas pour nous un modèle parfait s’il s’était laissé aller à un mot ou a un geste impatient, s’il avait cédé à ses frères par le moindre acte coupable. Il n’aurait pas accompli le plan de la rédemption. S’il avait trouvé la moindre excuse pour le péché, Satan eût triomphé, le monde se serait perdu. Ce fut pour cette raison que Satan s’efforça de lui rendre la vie aussi difficile que possible, dans l’espoir de l’induire au péché.
Cependant pour chaque tentation il eut une réponse : « Il est écrit. » Rarement il réprimanda ses frères quand ils agissaient mal, mais il avait toujours pour eux une parole de Dieu. Il fut souvent accusé de lâcheté parce qu’il refusait de se joindre à ses frères dans un acte défendu; sa réponse était invariablement : « Il est écrit : La crainte du Seigneur, voilà la sagesse; se détourner du mal, voila l’intelligence! » (Job 28.28)
Certains recherchaient sa compagnie, se sentant en paix en sa présence; d’autres l’évitaient, se sentant repris par sa vie immaculée. De jeunes camarades l’invitaient à les imiter. Il était vif et gai; ils éprouvaient du plaisir à le voir, et ils écoutaient volontiers ses suggestions; mais ses scrupules provoquaient leur impatience; ils le trouvaient étroit et guindé. Jésus répondait : « Il est écrit : Comment le jeune homme rendra-t-il pure sa conduite? C’est en restant fidèle à ta parole. » « J’ai serré ta parole dans mon coeur, afin de ne pas pécher contre toi. » (Psaume 119.9,11)
On lui demandait souvent : Pourquoi cherches-tu à te singulariser, à différer d’avec nous? Il est écrit, disait-il : « Heureux ceux dont la conduite est intègre et qui suivent la loi de l’Éternel! Heureux ceux qui obéissent à ses enseignements, qui le recherchent de tout leur coeur, qui ne commettent pas d’iniquité, mais qui marchent dans les voies de l’Éternel! » (Psaume 119.1-3)
Quand on lui demandait pourquoi il ne participait pas aux amusements de la jeunesse de Nazareth, il disait : « Il est écrit : Je trouve autant de joie à suivre tes enseignements qu’à posséder tous les trésors du monde. Je méditerai tes commandements. Et je fixerai mes regards sur tes sentiers. Je ferai mes délices de tes préceptes et je n’oublierai point tes paroles. » (Psaume 119.14-16)
Jésus ne défendait pas âprement ses droits. Souvent sa tâche était rendue plus difficile qu’il n’était nécessaire à cause de sa complaisance et de son refus de se plaindre. Néanmoins il ne faiblissait pas, il ne cédait pas au découragement. Il vivait au-dessus de ces difficultés, comme à la clarté de la face de Dieu. Au lieu de se venger, quand on lui causait du tort, il supportait patiemment l’injure.
On ne cessait de lui demander : Pourquoi te laisses-tu ainsi maltraiter, même par tes frères? Il est écrit, déclarait-il : « Mon fils, n’oublie pas mon enseignement et que ton coeur garde mes commandements : ils t’assureront de longs jours, des années de vie et de bonheur. Que la bonté et la vérité ne t’abandonnent point; lie-les à ton cou, écris-les sur la table de ton coeur. Ainsi tu trouveras grâce et auras la vraie sagesse aux yeux de Dieu et des hommes. » (Proverbes 3:1-4)
À partir du moment où Jésus fut trouvé dans le temple par ses parents, sa conduite fut un mystère pour eux. Il évitait la controverse, mais son exemple constituait une leçon constante. Il paraissait mis à part. Son plus grand bonheur était de se trouver seul avec Dieu dans la nature. Toutes les fois qu’il en avait l’occasion, il s’éloignait du lieu de son travail; il se rendait dans les champs, méditait dans les vertes vallées, goûtait la communion avec Dieu sur les pentes des montagnes ou au milieu des arbres de la forêt. Souvent on aurait pu le voir en un lieu solitaire, de bon matin, méditant, scrutant les Écritures, ou en prière. Après ces heures tranquilles il rentrait au foyer pour reprendre ses tâches et donner l’exemple de la patience dans le travail.
La vie du Christ était caractérisée par le respect et l’amour dont il entourait sa mère. Marie croyait en son coeur que le saint enfant auquel elle avait donné le jour était le Messie promis depuis longtemps; toutefois elle n’osait pas exprimer sa foi. Elle partagea les souffrances de ce fils aussi longtemps qu’il vécut sur la terre. Avec douleur elle fut témoin des épreuves qu’il eut à traverser pendant son enfance et sa jeunesse. Elle se mit parfois dans une position délicate en voulant défendre sa conduite qu’elle savait droite. Elle reconnaissait que les rapports de famille et les soins tendres et vigilants d’une mère ont une importance vitale pour la formation du caractère des enfants. Sachant cela, les fils et les filles de Joseph s’efforçaient, en éveillant son anxiété, d’amener Jésus à se conformer à leurs usages.
Souvent Marie adressait des remontrances à Jésus, le pressant de se conformer aux usages des rabbins. Mais rien ne pouvait le persuader de changer ses habitudes, de cesser de contempler les oeuvres de Dieu et de chercher à soulager les souffrances des hommes et des animaux. Marie fut profondément troublée quand les prêtres et les instructeurs firent appel à son aide pour placer Jésus sous leur contrôle; la paix revint dans son coeur quand il eut justifié sa conduite par des déclarations de l’Écriture. ( Leçon de l’École du sabbat du 30 Mars 2025 porte sur le livre “JESUS-CHRIST » d’Ellen G. White)
Leçon de Mardi, le 29 Avril 2025
Chapitre 9
Jours de lutte
Parfois il arrivait à Marie d’hésiter entre Jésus et ses frères, ceux-ci ne croyant pas qu’il était l’Envoyé de Dieu. Il était évident, cependant, qu’il avait un caractère divin. Elle le voyait se sacrifier pour le bien d’autrui. Sa présence créait une atmosphère plus pure au foyer; sa vie agissait comme un levain au sein de la société. Inoffensif et sans souillure, il marchait au milieu des insouciants, des êtres grossiers et impolis; parmi les publicains injustes, les prodigues téméraires, les paysans grossiers, les Samaritains, les soldats païens et la multitude disparate. Ici et là il faisait entendre un mot de sympathie quand il voyait des hommes épuisés de fatigue, contraints de porter de lourds fardeaux. Il partageait ces fardeaux et répétait les leçons apprises au sein de la nature, concernant l’amour, la sollicitude, la bonté de Dieu.
Il enseignait à tous qu’ils devaient se considérer comme doués de talents précieux, dont un emploi judicieux pouvait leur assurer d’éternelles richesses. Il extirpait toute vanité de la vie, et par son exemple il montrait que tout moment est gros de conséquences éternelles; qu’il doit être chéri comme un trésor et employé dans de saintes entreprises. Aucun être humain n’était jugé méprisable; à chaque âme il cherchait à appliquer un remède salutaire. Dans quelque milieu qu’il se trouvât, il présentait une leçon appropriée au moment et aux circonstances. Il s’efforçait de communiquer de l’espoir aux personnes les plus rudes et dont on attendait le moins, les assurant qu’il leur était donné de devenir irréprochables et inoffensives, et d’acquérir un caractère attestant leur qualité d’enfants de Dieu. Il rencontrait souvent ceux qui avaient glissé sous le pouvoir de Satan et qui se voyaient incapables d’échapper à ses pièges. À de telles âmes, découragées, malades, tentées, déchues, Jésus adressait des paroles chargées de tendre pitié, paroles nécessaires et qui pouvaient être comprises. Il en rencontrait d’autres qui luttaient corps à corps avec l’ennemi des âmes. Il les encourageait à persévérer, étant donné que des anges se tenaient à leurs côtés pour leur faire remporter la victoire. Ceux qu’il avait aidés de cette manière étaient convaincus qu’ils pouvaient avoir une pleine confiance en lui et qu’il ne saurait trahir les secrets confiés à son oreille sympathique. ( Leçon de l’École du sabbat du 30 Mars 2025 porte sur le livre “JESUS-CHRIST » d’Ellen G. White)
Leçon de Mercredi, le 30 Avril 2025
Chapitre 9
Jours de lutte
Jésus guérissait le corps aussi bien que l’âme. Il s’intéressait à toute douleur connue à toute âme souffrante il apportait du réconfort. Ses paroles aimables étaient comme un baume adoucissant. On ne pouvait dire qu’il avait accompli un miracle; toutefois une vertu – une influence guérissante procédant de l’amour – émanait de lui en faveur du malade et de l’âme en détresse. Il opérait ainsi d’une manière discrète en faveur de la population, et cela dès son enfance. C’est pourquoi on l’écouta volontiers quand il eut commencé son ministère public.
Il faut dire, toutefois, qu’à travers son enfance, sa jeunesse, sa virilité, Jésus resta seul. Dans sa pureté et sa fidélité il foula seul au pressoir, sans l’aide de personne. Il portait un terrible fardeau de responsabilité pour le salut des hommes. Il savait que sans un changement radical de principes et de buts la race humaine tout entière était perdue. Cela pesait sur son âme, et personne ne pouvait imaginer de quel poids ce fardeau l’accablait. Animé d’un désir ardent, il poursuivait le dessein de sa vie, qui était de devenir la lumière des hommes. ( Leçon de l’École du sabbat du 30 Mars 2025 porte sur le livre “JESUS-CHRIST » d’Ellen G. White)
Leçon de Jeudi, le 1er Mai 2025
Chapitre 10
Une voix dans le désert
Le précurseur du Christ s’éleva parmi les fidèles d’Israël qui avaient longuement attendu la venue du Messie. (Ce chapitre est base sur Luc 1.5-23, 57-80; 3.1-18; Matthieu 3.1-12; Marc 1.1-8) Le vieux prêtre Zacharie et sa femme Élisabeth étaient tous deux « justes devant Dieu ». Dans leur vie tranquille et sainte, la lumière de la foi brillait comme une étoile parmi les ténèbres de cet âge corrompu. Ce couple pieux reçut la promesse d’un fils, qui devait marcher « devant le Seigneur, pour préparer ses voies ».
Zacharie habitait dans « les montagnes de la Judée », mais il était monté à Jérusalem pour officier dans le temple pendant une semaine, un service exigé deux fois par an des prêtres de chaque classe. « Or, pendant son service sacerdotal devant Dieu, selon le tour de sa classe, il fut désigné par le sort, suivant la règle du sacerdoce, pour entrer dans le temple du Seigneur et pour y offrir le parfum. »
Il se tenait devant l’autel d’or dans le lieu saint du sanctuaire. Un nuage d’encens montait vers Dieu avec les prières d’Israël. Soudain il eut le sentiment d’une présence divine. Un ange du Seigneur se tenait « debout » à droite de l’autel des parfums ». Cette position de l’ange indiquait des intentions favorables, mais Zacharie ne s’en rendit pas compte. Pendant bien des années Zacharie avait fait de la venue du Rédempteur l’objet de ses prières; le ciel envoyait maintenant un messager pour lui annoncer que ses prières allaient être exaucées; mais il ne pouvait croire à une si grande grâce de la part de Dieu. Il était tout craintif et se sentait condamné.
Ces paroles vinrent le rassurer : « Sois sans crainte, Zacharie; car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu l’appelleras du nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur : il ne boira ni vin, ni boisson enivrante, il sera rempli de l’Esprit-Saint… et ramènera beaucoup des fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu. Il marchera devant lui avec l’esprit et la puissance d’Élie, pour ramener le coeur des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, et pour préparer au Seigneur un peuple bien disposé. Zacharie dit à l’ange : À quoi reconnaîtrai-je cela? Car je suis vieux, et ma femme est d’un âge avancé. »
Zacharie savait qu’un enfant avait été accordé à Abraham dans un âge avancé parce qu’il avait cru que celui qui avait fait la promesse était fidèle. Mais pour l’instant le vieux prêtre arrêta sa pensée sur la faiblesse de l’humanité. Il oublia que Dieu est capable d’accomplir ce qu’il a promis. Quel contraste entre cette incrédulité et la douce foi enfantine de Marie, la jeune fille de Nazareth, qui à l’annonce étonnante de l’ange avait répondu : « Voici la servante du Seigneur; qu’il me soit fait selon ta parole. » (Luc 1.38)
La naissance du fils de Zacharie, ainsi que celle du fils d’Abraham et celle du fils de Marie, renferment une grande vérité spirituelle, que nous sommes lents à apprendre et prompts à oublier. Par nous-mêmes nous sommes incapables de faire aucun bien; mais ce que nous ne pouvons faire, la puissance de Dieu l’accomplira en toute âme soumise et croyante. C’est par la foi que fut donné l’enfant de la promesse. C’est également par la foi que la vie spirituelle est engendrée, et que nous sommes rendus capables d’accomplir des oeuvres de justice.
En réponse à la question de Zacharie l’ange dit : « Moi, je suis Gabriel, celui qui se tient devant Dieu; j’ai été envoyé pour te parler et t’annoncer cette bonne nouvelle. » Cinq cents ans auparavant, Gabriel avait fait connaître à Daniel la période prophétique devant s’étendre jusqu’à la venue du Christ. Sachant que cette période était près d’expirer, Zacharie s’était senti pressé de prier en vue de l’avènement du Messie. Maintenant le même messager qui avait apporté l’oracle à Daniel venait annoncer l’accomplissement.
Les paroles de l’ange : « Je suis Gabriel, celui qui se tient devant Dieu », montrent qu’il occupe une haute position d’honneur dans les parvis célestes. Un jour qu’il s’était présenté à Daniel porteur d’un message, il avait dit : « Il n’y a personne qui me soutienne contre les chefs ennemis, sinon Micaël [le Christ], votre propre chef. » (Daniel 10.21) C’est à Gabriel que faisait allusion le Sauveur quand il disait, dans l’Apocalypse, « qu’il a fait connaître » Sa révélation « par l’envoi de son ange à son serviteur Jean » (Apocalypse 1.1). Et cet ange déclara à Jean : « Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes. » (Apocalypse 22.9) Magnifique pensée : c’est l’ange qui suit immédiatement le Fils de Dieu, quant au rang, qui a été choisi pour découvrir aux hommes pécheurs les desseins de Dieu. ( Leçon de l’École du sabbat du 30 Mars 2025 porte sur le livre “JESUS-CHRIST » d’Ellen G. White)
Leçon de Vendredi, le 2 Mai 2025
Chapitre 10
Une voix dans le désert
Pour avoir exprimé un doute concernant les paroles de l’ange, Zacharie allait demeurer muet jusqu’à l’accomplissement. « Voici, dit l’ange, tu seras muet, et tu ne pourras parler jusqu’au jour où cela se produira, parce que tu n’as pas cru à mes paroles, qui s’accompliront en leur temps. « Le prêtre officiant dans ce service était tenu de prier pour demander le pardon des péchés publics et nationaux, et pour la venue du Messie; quand Zacharie essaya de le faire il ne put prononcer un seul mot.
Sorti pour bénir le peuple, « il se mit à leur faire des signes, et demeurait muet ». L’attente s’était prolongée, et l’on commençait à craindre qu’il eût été frappé par un jugement divin. Mais lorsqu’il sortit du lieu saint, son visage rayonnait d’une gloire divine « et ils comprirent qu’il avait eu une vision dans le temple ». Zacharie leur fit savoir ce qu’il avait vu et entendu. Puis, « lorsque ses jours de service furent achevés, il retourna chez lui ».
Sitôt que fut né l’enfant promis, la langue du père fut déliée, « il parlait et bénissait Dieu. La crainte saisit tous les habitants d’alentour, et, dans toutes les montagnes de la Judée, on s’entretenait de tous ces événements. Tous ceux qui en entendaient parler les prirent à coeur et dirent : Que sera donc ce petit enfant? » Tout ceci avait pour but d’appeler l’attention sur la venue du Messie que Jean avait la mission de préparer. Le Saint-Esprit reposa sur Zacharie et lui inspira ces magnifiques paroles par lesquelles il retraça à l’avance la mission de son fils :
« Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut;
Car tu marcheras devant le Seigneur pour préparer ses voies,
Pour donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés,
Grâce à l’ardente compassion de notre Dieu.
C’est par elle que le soleil levant nous visitera d’en haut
Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort,
Et pour diriger nos pas dans le chemin de la paix. »
« Or le petit enfant grandissait et se fortifiait en esprit. Il demeurait dans les déserts, jusqu’au jour où il se présenta devant Israël. » L’ange avait dit, en annonçant la naissance de Jean : « Il sera grand devant le Seigneur : il ne boira ni vin, ni boisson enivrante, il sera rempli de l’Esprit-Saint. » Le fils de Zacharie avait été appelé à une oeuvre importante, la plus importante que Dieu ait jamais confiée à des hommes. Pour accomplir cette oeuvre, la coopération du Seigneur lui sera nécessaire. Et l’Esprit de Dieu ne l’abandonnera pas si les instructions de l’ange sont suivies.
Jean, messager de Jéhovah, apporte aux hommes la lumière divine. Par lui les pensées prennent une nouvelle direction. Il montre la sainteté des exigences divines et le besoin d’une justice parfaite venant de Dieu. Un tel messager doit être saint. L’Esprit de Dieu doit habiter en lui comme en un temple. L’accomplissement de cette mission demande une constitution physique normale et une grande vigueur mentale et spirituelle. Il faut donc qu’il sache dominer ses appétits et ses passions, et soit tellement maître de lui-même que les circonstances environnantes le laissent aussi ferme que les rochers et les montagnes du désert.
Au temps de Jean-Baptiste on était généralement avide de richesses et l’on aimait le luxe et l’ostentation. Les plaisirs sensuels, les festoiements et la boisson produisaient les maladies physiques et la dégénérescence, obscurcissant les perceptions spirituelles, diminuant la sensibilité au péché. Jean devait se présenter comme un réformateur. Sa vie d’abstinent et son vêtement simple devaient condamner les excès du temps. D’où les directions communiquées aux parents de Jean – une leçon de tempérance donnée par l’ange venu du trône des cieux.
Au cours de l’enfance et de la jeunesse le caractère est très impressionnable. C’est alors qu’il faut acquérir la maîtrise de soi-même. Au coin du feu et à la table familiale s’exercent des influences dont les résultats ont une durée éternelle. Bien plus que les dons naturels, les habitudes contractées dans les premières années décident si un homme sera victorieux ou vaincu dans la bataille de la vie. Le jeune âge est le temps des semailles. Il détermine la nature de la moisson pour la vie présente et pour la vie à venir. ( Leçon de l’École du sabbat du 30 Mars 2025 porte sur le livre “JESUS-CHRIST » d’Ellen G. White)
Leçon de Samedi, le 3 Mai 2025
Chapitre 10
Une voix dans le désert
En qualité de prophète, Jean devait « ramener le coeur des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes » afin de « préparer au Seigneur un peuple bien disposé ». Tout en préparant la voie devant le premier avènement du Christ, il représentait ceux à qui incombe la tâche de préparer un peuple pour la seconde venue de notre Seigneur. Le monde s’abandonne à la recherche de soi-même. Les erreurs et les fables abondent. Satan multiplie ses pièges pour détruire les âmes. Tous ceux qui désirent achever leur sanctification dans la crainte de Dieu doivent apprendre des leçons de tempérance et de maîtrise de soi-même. Les appétits et les passions doivent être assujettis aux plus nobles facultés de l’esprit. L’auto-discipline est indispensable pour obtenir une force mentale et un discernement spirituel permettant de comprendre et de mettre en pratique les vérités sacrées de la Parole de Dieu. Telle est la raison pour laquelle la tempérance trouve sa place dans l’oeuvre de préparation en vue de la seconde venue du Christ.
Selon l’ordre naturel des choses, le fils de Zacharie aurait dû être préparé pour le sacerdoce. Mais l’instruction reçue dans les écoles rabbiniques l’eût disqualifié pour l’oeuvre qui l’attendait. Dieu ne l’envoya pas auprès des professeurs de théologie pour y apprendre à interpréter les Écritures. Il l’appela au désert afin qu’il y connût la nature et le Dieu de la nature.
Il élut domicile dans une région solitaire, parmi des collines stériles, des ravins sauvages, des grottes rocheuses. Par sa propre décision, il préféra aux plaisirs et aux luxes de la vie la sévère discipline du désert. Les choses qui l’entouraient favorisaient des habitudes de simplicité et de renoncement. Sans être troublé par les rumeurs du monde, il pouvait étudier les leçons de la nature, de la révélation, de la Providence. Les paroles adressées à Zacharie par l’ange avaient souvent été répétées a Jean par ses parents pieux. Sa mission lui avait été présentée dès son jeune âge, et il avait accepté ce saint dépôt. La solitude du désert lui permettait de s’évader loin de cette société où régnaient la suspicion, l’incrédulité, l’impureté. Il se défiait de ses propres moyens pour résister à la tentation, et fuyait le contact du péché par crainte de perdre le sens de son caractère excessivement péchant.
Consacré à Dieu dès sa naissance, en qualité de Nazaréen, Jean restera fidèle à son voeu, toute sa vie. Comme les anciens prophètes, il porte un vêtement de poils de chameau retenu par une ceinture de cuir. Il se nourrit de sauterelles et du miel sauvage qu’il trouve au désert, et boit l’eau pure descendant des collines.
La vie de Jean ne se passait pas, cependant, dans l’oisiveté, dans un sombre ascétisme, dans un isolement égoïste. De temps en temps il sortait pour se mêler à la foule; il observait attentivement ce qui se passait dans le monde. De sa tranquille retraite il surveillait la marche des événements. Éclairé par l’Esprit divin, il étudiait le caractère des hommes, pour voir comment il pourrait atteindre les coeurs avec le message du ciel. Le fardeau de sa mission pesait sur lui. Dans la solitude, par la méditation et la prière, il équipait son âme en vue de l’oeuvre qui l’attendait.
Bien que séparé du monde, il subit les assauts du tentateur. Autant qu’il est en lui, cependant, il ferme toutes les issues par lesquelles Satan pourrait entrer. Sa claire perception des choses spirituelles, son caractère ferme et décidé, et l’aide du Saint-Esprit lui font reconnaître l’approche de Satan et lui permettent de résister à son pouvoir.
Jean a fait du désert son école et son sanctuaire. Comme Moïse sur les montagnes de Madian, il jouit de la présence de Dieu et voit les preuves de sa puissance. ( Leçon de l’École du sabbat du 30 Mars 2025 porte sur le livre “JESUS-CHRIST » d’Ellen G. White)
Leçon de Dimanche, le 3 Mai 2025
Chapitre 10
Une voix dans le désert
Il ne lui était pas donné d’habiter, comme le grand conducteur d’Israël, dans la solennelle majesté des solitudes montagneuses; mais devant lui, au-delà du Jourdain, se dressaient les hauteurs de Moab, qui lui parlaient de celui qui a affermi les montagnes et les a revêtues de force. Le sombre et redoutable aspect de la nature désertique où il avait établi sa demeure offrait une peinture fidèle des conditions d’Israël. La vigne fertile du Seigneur était devenue une terre désolée. Mais au-dessus du désert les cieux apparaissaient lumineux et magnifiques. Les nuages qui s’assemblaient, chargés de tempêtes, étaient ornés de l’arc-en-ciel de la promesse. De même, au-dessus de la dégradation d’Israël resplendissait la gloire promise du règne messianique. Les nuages de la colère étaient accompagnés de l’arc-en-ciel de l’alliance de grâce.
Seul, dans le silence de la nuit, Jean lit la promesse par laquelle Dieu a annoncé à Abraham une postérité aussi nombreuse que les étoiles. Quand l’aurore se lève sur les montagnes de Moab, il pense à celui qui est comparé à « la splendeur du matin, au lever du soleil », à « un matin sans nuages » (2 Samuel 23.4). Sous l’éclat du soleil de midi il admire la splendeur de sa manifestation, quand « la gloire de l’Éternel sera manifestée et toutes les créatures, ensemble, en verront l’éclat » (Ésaïe 40.5). Saisi de crainte et cependant débordant de joie, il lit dans les rouleaux prophétiques, les révélations de la venue du Messie la postérité promise écrasant la tête du serpent; le Pacificateur paraissant avant l’extinction de la lignée de David. Maintenant le temps était arrivé. Un gouverneur romain siégeait dans le palais sur le mont Sion. Selon des déclarations certaines du Seigneur, le Christ était déjà né.
Jour et nuit Jean étudie, dans le livre d’Ésaïe, les portraits inspirés de la gloire du Messie le rejeton de la racine d’Isaï; le Roi de justice destiné à faire « droit aux humbles de la terre »; à être « un abri contre le vent et un refuge contre l’orage…, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé ». Grâce à lui Sion ne serait plus nommée « la délaissée », ni sa terre « la dévastée »; mais on l’appellerait : « celle en qui j’ai mis mon plaisir »; et sa terre : « l’épouse » (Ésaïe 11.4; 32.2; 62.4). Le coeur du solitaire exilé est inondé d’une glorieuse vision.
Il contemple le Roi dans sa beauté, et il en oublie le moi. La majesté de la sainteté lui fait sentir son incapacité et son indignité. Il est prêt à partir en qualité de messager du ciel, ne redoutant rien d’humain parce qu’il aperçoit le divin. Il peut rester debout, sans crainte, en présence des monarques de la terre, parce qu’il s’est prosterné devant le Roi des rois.
Jean ne comprenait pas parfaitement la nature du royaume messianique. Il s’attendait à ce qu’Israël fût délivré de ses ennemis nationaux; mais la venue d’un Roi de justice, et l’établissement d’Israël en tant que nation sainte, voilà quel était le grand objet de son espérance. Il pensait que de cette manière s’accomplirait la prophétie donnée lors de sa naissance.
« Ainsi… se souvient-il de sa sainte alliance. … Ainsi nous accorde-t-il, après avoir été délivrés de la main de nos ennemis, de pouvoir sans crainte lui rendre un culte dans la sainteté et la justice, en sa présence, tout au long de nos jours. »
Voyant son peuple trompé, satisfait de lui-même, endormi dans ses péchés, il désirait l’éveiller à une vie plus sainte. Le message dont il avait été chargé par Dieu se proposait de le tirer de sa léthargie et de lui communiquer un saint tremblement à la vue de sa grande méchanceté. Avant que la semence de la vérité pût se loger, le sol des coeurs devait être labouré. On ne chercherait la guérison auprès de Jésus qu’après avoir aperçu le danger provoqué par les blessures du péché.
Ce n’est pas pour flatter le pécheur que Dieu envoie ses messagers. Il ne délivre pas un message de paix susceptible de bercer les âmes non sanctifiées dans une fatale sécurité. Il fait peser de lourds fardeaux sur la conscience des malfaiteurs et transperce l’âme avec les flèches de la conviction. Par le ministère des anges les redoutables jugements de Dieu lui sont présentés afin de lui donner un sens aigu de son besoin et de lui arracher le cri : « Que dois-je faire pour être sauvé? » Alors la même main qui l’avait humilié jusque dans la poussière relève le pénitent. La voix qui s’était élevée avec vigueur contre le péché, qui avait jeté la confusion sur l’orgueil et l’ambition, demande avec une tendre sympathie : « Que veux-tu que je fasse pour toi? »
Quand le ministère de Jean commença, la nation se trouvait dans un état d’excitation et de mécontentement frisant la révolution. Archélaüs déposé, la Judée fut placée sous le contrôle direct de Rome. La tyrannie exercée par les gouverneurs romains, leurs exactions, leurs efforts renouvelés pour introduire des symboles et des usages païens, allumèrent la révolte qui fut étouffée dans le sang de milliers de héros israélites. Tout ceci rendait plus intense la haine nationale contre Rome et faisait désirer plus ardemment d’être délivré de son pouvoir.
Au milieu des querelles et des luttes, on entend une voix au désert, une voix éclatante et sévère, mais pleine d’espoir : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche! » Une puissance nouvelle, étrange, remue le peuple. Des prophètes ont annoncé la venue du Christ comme un événement éloigné; maintenant, on annonce qu’il est tout proche. L’aspect original de Jean fait penser aux anciens voyants. Par ses manières et ses vêtements il rappelle le prophète Élie. C’est d’ailleurs dans l’esprit et avec la puissance d’Élie qu’il stigmatise la corruption nationale et flagelle les péchés dominants. Ses paroles sont claires, directes, convaincantes. On le prend parfois pour un prophète ressuscité des morts. Toute la nation est en effervescence. Des foules accourent au désert. ( Leçon de l’École du sabbat du 30 Mars 2025 porte sur le livre “JESUS-CHRIST » d’Ellen G. White)
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Ainsi dit l’Éternel le Chef de l’armée
« L’Éternel m’adressa la parole, et il dit: Écris la prophétie: Grave-la sur des tables, afin qu’on la lise couramment. Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement. Voici, son âme s’est enflée, elle n’est pas droite en lui; Mais le juste vivra par sa foi. » Habacuc 2 : 1-4
Une nation sainte, une race élue
« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » 1 Pierre 2: 9
On est soit de l’Église, soit du monde
« Sur la terre, il n’y a que deux classes : l’Église et le monde. Mais quand l’Église fait une alliance avec le monde, que ce soit formellement ou bien en adoptant les méthodes et les principes du monde, il n’existe qu’une seule classe : le monde. Cependant, par la grâce de Dieu, il y a toujours eu quelques fidèles, même aux époques de grande apostasie. » Leçon de l’École du Sabbat (2011-2012), l’Alliance Éternelle, p.549
Que le livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche
« Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage, car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t’a prescrite; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras. Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. Ne t’ai-je pas donné cet ordre: Fortifie-toi et prends courage? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. » Josué 1 : 5-9
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Programme mondial de l’« Eglise du reste de Jésus-Christ du 7ème jour » pour l’an 20245
La prophétie de Zacharie 8 est du temps à venir. Elle ne s’accomplira pas dans la nouvelle terre mais dans ce monde juste avant la seconde venu e de notre Sauveur Jésus-Christ.
Le programme mondial de l’Eglise du reste pour l’an 2025 est fondé sur Zacharie 8 :19, il est écrit :
« La parole de l’Éternel des armées me fut adressée, en ces mots: Ainsi parle l’Éternel des armées: Le jeûne du quatrième mois, le jeûne du cinquième, le jeûne du septième et le jeûne du dixième mois se changeront pour la maison de Juda en jours d’allégresse et de joie, en fêtes de réjouissance. Mais aimez la vérité et la paix. » Zacharie 8 :19.
Voici le programme :
Zacharie 8
Rétablissement de Jérusalem
La parole de l’Éternel des armées se révéla, en ces mots: Ainsi parle l’Éternel des armées: Je suis ému pour Sion d’une grande jalousie, et je suis saisi pour elle d’une grande fureur. Ainsi parle l’Éternel: Je retourne à Sion, et je veux habiter au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelée ville fidèle, et la montagne de l’Éternel des armées montagne sainte. Ainsi parle l’Éternel des armées: Des vieillards et des femmes âgées s’assiéront encore dans les rues de Jérusalem, chacun le bâton à la main, à cause du grand nombre de leurs jours.
Les rues de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, jouant dans les rues. Ainsi parle l’Éternel des armées: Si la chose paraît étonnante aux yeux du reste de ce peuple en ces jours-là, sera-t-elle de même étonnante à mes yeux? dit l’Éternel des armées. Ainsi parle l’Éternel des armées: Voici, je délivre mon peuple du pays de l’orient et du pays du soleil couchant. Je les ramènerai, et ils habiteront au milieu de Jérusalem; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu avec vérité et droiture. Ainsi parle l’Éternel des armées: Fortifiez vos mains, vous qui entendez aujourd’hui ces paroles de la bouche des prophètes qui parurent au temps où fut fondée la maison de l’Éternel des armées, où le temple allait être bâti. Car avant ce temps, le travail de l’homme ne recevait pas sa récompense, et le salaire des bêtes était nul; il n’y avait point de paix pour ceux qui entraient et sortaient, à cause de l’ennemi, et je lâchais tous les hommes les uns contre les autres.
Maintenant je ne suis pas pour le reste de ce peuple comme j’étais dans le temps passé, dit l’Éternel des armées. Car les semailles prospéreront, la vigne rendra son fruit, la terre donnera ses produits, et les cieux enverront leur rosée; je ferai jouir de toutes ces choses le reste de ce peuple. De même que vous avez été en malédiction parmi les nations, maison de Juda et maison d’Israël, de même je vous sauverai, et vous serez en bénédiction. Ne craignez pas, et que vos mains se fortifient! Car ainsi parle l’Éternel des armées: Comme j’ai eu la pensée de vous faire du mal lorsque vos pères m’irritaient, dit l’Éternel des armées, et que je ne m’en suis point repenti, ainsi je reviens en arrière et j’ai résolu en ces jours de faire du bien à Jérusalem et à la maison de Juda. Ne craignez pas!
Voici ce que vous devez faire: dites la vérité chacun à son prochain; jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix; que nul en son coeur ne pense le mal contre son prochain, et n’aimez pas le faux serment, car ce sont là toutes choses que je hais, dit l’Éternel. La parole de l’Éternel des armées me fut adressée, en ces mots: Ainsi parle l’Éternel des armées: Le jeûne du quatrième mois, le jeûne du cinquième, le jeûne du septième et le jeûne du dixième se changeront pour la maison de Juda en jours d’allégresse et de joie, en fêtes de réjouissance. Mais aimez la vérité et la paix. Ainsi parle l’Éternel des armées: Il viendra encore des peuples et des habitants d’un grand nombre de villes. Les habitants d’une ville iront à l’autre, en disant: Allons implorer l’Éternel et chercher l’Éternel des armées! Nous irons aussi! Et beaucoup de peuples et de nombreuses nations viendront chercher l’Éternel des armées à Jérusalem et implorer l’Éternel. Ainsi parle l’Éternel des armées: En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront: Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous.